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À qui s’adresser pour connaître l’homme ?

Avant un tour d’horizon sur toutes disciplines humaines qui peuvent nous proposer un discours sur l’homme, essayons de voir de quand date cet préoccupation de donner un discours explicite sur l’homme.

par le père François de Vorges

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– I – De l’Antiquité à nos jours, brève histoire de la pensée sur l’homme.

Dans l’Antiquité, l’homme est spectateur du monde, il ne semble pas y avoir de place pour une réflexion sur l’homme qui est seconde. Certes Platon s’interroge sur l’âme et sur le comportement humain, l’éthique. Aristote, lui, lie la conception de l’homme comme animal raisonnable aux règles de comportement , d’où ses deux traités Éthique à Nicomaque, et Éthique à Eudème, la première surtout influencera beaucoup la morale chrétienne. Plotin parle de la division de l’homme avec lui-même.

On peut attribuer à saint Augustin a première réflexion systématique sur l’être humain : désir de bonheur, désir de Dieu et pourtant il y a une blessure. Il reprend ce que dit saint Paul en Romains 7 : Ma volonté ne fait pas ce que je veux.

Il y a une percée spectaculaire dans ce sens avec l’avènement de la subjectivité, mais elle est très difficile à dater : avec Guillaume d’Ockham au début du 14° siècle ? avec Montaigne au 16° siècle ? Celui-ci inaugure la grande période de ce siècle où l’introspection et la réflexion sur l’homme et son comportement vont abonder sous différentes formes : aussi bien dans le théâtre classique que dans les Maximes de La Rochefoucauld ou les satires de Boileau. Ne pas oublier Blaise Pascal. On analyse l’homme et on y découvre des facultés, mais aussi des faiblesses.

Les siècles suivants verront l’éclosion et la multiplication des sciences humaines. Elles ont parfois le but de surveiller et de réprimer certains comportements, à une époque où naît la volonté de la société de tout contrôler du comportement des citoyens.

Ce sera d’une part les débuts de l’économisme, au 18° siècle : scruter les fonctionnements économiques, découvrir la loi des marchés, sorte d’emprisonnement des individus. Karl Marx s’insurgera contre elle.
Au 19 ° siècle, Freud veut une psychologie scientifique solide. Mais au lieu d’aboutir à une psychologie humaine normale, il va s’atteler à ses dérives. Après sa découverte de l’inconscient dynamique, il va introduire le langage comme thérapie : si je dis mes problèmes, je commence déjà à m’en détacher et à les guérir. On s’éloigne totalement d’une vision purement biologique de l’homme.

Eric de Saussure, dans son Cours de linguistique générale, va distinguer le langage et la parole. Le Je qui parle est déjà intégré dans un système de fonctionnement et de significations qui lui échappe et dans lequel il va falloir se situer. Autrement dit, le langage n’est pas un moyen neutre, mais presque qqch qui parle tout seul. Au bout du compte, cela ouvre la voie au structuralisme.

Dans un toute autre direction, la montée en puissance de la théorie de l’évolution tend à ramener l’homme au niveau de la nature : on peut étudier l’apparition de l’homme. L’homme devient ainsi un élément de la nature que l’on peut étudier comme les autres. En conséquence, on aura énormément de mal à trouver l’irréductibilité de l’homme face au monde animal, même si on admet qu’un palier a été franchi avec l’homme.
De plus, les différentes sciences humaines ont du mal à s’harmoniser entre elles : les marxistes, par exemple, accusent la psychanalyse d’être impuissante à changer l’homme.

Mai 68 va marquer une volonté de remettre au premier plan l’unité de la personne humaine. Même si on cherche à expliquer l’aventure humaine dans son ensemble, surtout dans son aspect collectif, on va vouloir une approche globale de l’être humain, en s’opposant à toute approche morcelée.

– II – Que peuvent nous dire les sciences dites exactes ?

Nous groupons sous ce mot des sciences variées qui s’intéressent à l’homme.
La recherche des traces les plus anciennes des êtres humains sur notre planète est l’objet de la paléontologie. À travers les ossements pétrifiés, cette science cherche à décrire nos lointains ancêtres. Le problème est de discerner dans ces restes ceux qui sont réellement humains : en quoi tel fémur, ou tel crâne, ou même tel squelette, est-il sûrement celui d’un être humain ? On sait que c’est à cause de cette proximité des fossiles humains avec ceux des animaux que fut lancée la théorie de l’évolution. La paléontologie pose donc un problème qui la dépasse : quelle est la spécificité de l’homme ? Si on s’en tient à la station debout, à la présence d’outils ou au volume de la boîte crânienne, ne risque–t-on pas de passer à côté de quelque chose d’essentiel, par exemple le langage ? Que dire alors de l’expérience religieuse, difficile pour ne pas dire impossible à discerner dans les fossiles. Le livre de Vercors « Les animaux dénaturés » tourne autour de ce problème et montre que la paléontologie ne peut répondre à la question, il faut une autre approche.

Pour le présent, la biologie et la physiologie règnent sur la description et le fonctionnement de l’être humain. Elles ont beaucoup servi au progrès de la médecine, mais que peuvent-elles nous dire sur l’homme, ce bipède qui défie toute définition ?

Avec ce que l’on nomme les sciences humaines, on change encore de registre, même si elle tiennent parfois compte de la spécificité de l’homme : le langage, les relations sociales, l’attitude artistique ou religieuse.
De manière plus générale, on comprendra que ces sciences sont étroitement redevables à leur mode d’approche, à leurs méthodes et à leur critères. Seule une philosophie des sciences peut situer ce discours. Nous ne sommes plus alors dans le strict discours scientifique.

– III – Approche historique

Après les illusions d’une reconstitution objective du passé qu’a entretenues le positivisme, les historiens ont maintenant conscience que leur discipline est profondément humaine, dans un double sens : parce que le but de l’histoire est de savoir ce qu’ont fait les hommes, en particulier quelles motivations les animaient, mais aussi parce que l’historien est situé dans son temps, dans son passé, dans sa psychologie, et qu’il doit prendre conscience de cette part de subjectivité. Le théoricien de cette nouvelle approche de l’histoire a été H-I Marrou :
Connaissance de l’homme par l’homme, l’histoire est une saisie du passé par, et dans, une pensée humaine, vivante, engagée ; elle est un complexe, un mixte indissoluble de sujet et d’objet. À qui s’inquiète ou s’irrite de cette servitude, je ne puis que répéter : telle est la condition humaine, et telle est sa nature. Il n’y a pas de doute que par là s’introduise un élément de relatif dans la connaissance historique ; mais toute connaissance humaine se trouve pareillement marquée par la situation dans l’être et le monde. (De la connaissance historique, p. 232)

Un peu plus avant, quand il a abordé le sujet de la vérité de l’histoire, notre auteur a affirmé :
Il s’agit de la connaissance de l’homme – de l’homme dans sa richesse, sa complexité déroutante, son infinitude ; domaine donc de l’esprit de finesse, du sens des nuances : la vérité dont il s’agit n’est pas justiciable de la roideur sommaire de l’esprit géométrique, ou du moins (car les vraies mathématiques demandent plus de subtilité) des catégories étroites que l’on désigne volontiers pas ce nom. (p. 222)
Les grands historiens, et cela dès l’Antiquité, sont ceux qui ont cherché des faits, certes, mais avec le souci de les comprendre, de les mettre en relation avec des décisions humaines. Étonnante et merveilleuse exploration du cœur de l’homme dans ses décisions, mais aussi dans ses hésitations et parfois, ses faiblesses et ses erreurs.

L’histoire nous offre donc comme un miroir dans lequel nous lisons les hommes du passé, ce qui est bien précieux pour nous comprendre nous-mêmes.

Parmi les disciplines historiques, celle qui concerne la préhistoire, c’est-à-dire avant l’invention de l’écriture, mettons au 4° millénaire avant JC, est encore plus difficile à manier. Les documents en sont des restes comme des armes, des sépultures, des lieux de culte. Ces vestiges sont assez arides à étudier mais ils laissent apercevoir une certaine évolution qui se confirmera lors des témoignages écrits, évolution vers plus de relations inter humaines, mais aussi vers plus de violence.

– IV – Approches philosophiques

Celles-ci sont de trois types :
* métaphysique : qui cherche l’essence de l’homme et qui se préoccupe de savoir quelle est sa réalité profonde. On aura alors la définition de l’être humain, héritée d’Aristote, comme animal raisonnable, par exemple dans la philosophie scolastique, ou aussi d’une substance, non pas au sens physico-chimique actuel, mais au sens d’un réalité profonde qui fait exister ces êtres et qui les caractérise dans leur rationalité. Inconvénient : quand on reste au niveau des essences, on a parfois du mal à rejoindre la réalité concrète, d’où la deuxième approche :
* phénoménologique : on ne parle plus des essences ou de la substance mais on cherche, par une analyse fine des relations inter humaines, à cerner le propre de l’être humain ;
* « être pour la mort » disent certains penseurs. Il est vrai que la réflexion sur la mort est intemporelle et incontournable, surtout dans la mesure où l’être humain est le seul qui peut se poser ce problème. L’animal meurt, même s’il manifeste un certain recul devant elle, mais ne spécule pas sur elle. Certains lieront même cette réflexion à la « mort de Dieu » très en vogue dans les années 70.

– V – Approche théologique

Bien sûr, c’est celle-là que les lecteurs attendent !
Globalement, la réflexion théologique qui tourne autour du salut de l’homme, ne peut que s’intéresser à celui qui est sauvé.
Dès le début de la Bible, l’homme est posé dans sa relation avec Dieu, avec les trois termes : création, image, ressemblance (Genèse 2).
Que lecteurs anciens de mes publications me pardonnent de reprendre ce que j’ai écrit en 2003-2004 !

On trouve dans la Bible deux manières conjointes de parler de l’homme, nommons-les des « filons ».

Filon pessimiste : La petitesse, la faiblesse, la fragilité et les futilités de l’homme sont mises en avant. Analysons ce que dit le livre des psaumes.

Faiblesse :

L’homme ici-bas n’est qu’un souffle (39,6)

L’homme n’est qu’un souffle… sur un plateau de balance, tous ensemble, ils seraient moins qu’un souffle (62,10)
Cette mention du souffle a aussi un aspect positif, lorsqu’il s’agit du souffle créateur de Dieu.

Peu de durée de vie :

Ses jours sont comme une ombre qui passe (144,4)
Le nombre de nos années ? soixante-dix, quatre-vingts pour les plus vigoureux (89,9)
L’homme comblé ne dure pas, il ressemble au bétail qu’on abat (48,13)
C’est pourquoi le qualificatif mortel est employé bien souvent comme synonyme d’homme :
Tu as serré un étau sur nos reins, tu as mis des mortels à notre tête (66,11)
« Je l’ai dit, vous êtes des dieux, des fils du Très-Haut, vous tous, pourtant, vous mourrez comme des hommes, comme les prince, tous vous tomberez »(81,7-8)

Petitesse :

Qu’est-ce que l’homme que tu penses à lui,
le fils de l’homme que tu en prennes souci,
avec le contrepoint de sa vocation au dialogue avec Dieu :
tu l’as voulu un peu moindre qu’un dieu, le couronnant de gloire et d’honneur, tu mis toutes choses à ses pieds (8,6-7)

Peu de pensées intelligentes :

Le Seigneur qui donne aux hommes la connaissance, connaît les pensées de l’homme, et qu’elles sont du vent (94,11)
Pécheur et menteur :
Tous ils sont dévoyés, tous ensemble pervertis : pas un homme de bien, pas même un seul (13,3 que l’on retrouve en 53,4)
Moi qui ai dit dans mon trouble, « L’homme n’est que mensonge »(115,11)
Aucun vivant n’est juste devant toi (142,2)

Pourtant, Dieu s’y intéresse :

Ce n’est la vigueur des guerriers qui lui plaît, mais le Seigneur se plaît avec ceux qui le craignent, avec ceux qui espèrent son amour (146,10-11) et les psaumes 8 et 144 déjà cités.

Dieu veut sauver l’homme et le combler de ses bienfaits, parfois moyennant une correction :

Nul ne peut racheter son frère, ni payer à Dieu sa rançon (49,8)
Ta justice une haute montagne ; tes jugements, le grand abîme. Tu sauves, Seigneur, l’homme et les bêtes : qu’il est précieux ton amour, ô mon Dieu (36,7-8)
Tu redresses l’homme en corrigeant sa faute, tu ronges comme un ver son désir ; l’homme n’est qu’un souffle (39,12)
Voilà de quels biens sera béni l’homme qui craint le Seigneur
(128,4)

Filon optimiste

– La grandeur de l’homme est soulignée par sa place dans la création et sa relation privilégiée à Dieu. Avant d’aborder le texte capital du poème des origines, prenons le texte tardif du livre de Ben Sirac qui synthétise cette conception de l’homme et le projet de Dieu sur lui dans l’Ancienne Alliance.

Le Seigneur a créé l’homme en le tirant de la terre, et il l’a fait retourner à la terre. Il a donné aux hommes des jours comptés, un temps déterminé, il a remis en leur pouvoir ce qui est sur la terre. Il les a revêtus d’une force pareille à la sienne, il les a faits à son image. Il a mis en tout être vivant la crainte de l’homme, pour que celui-ci commande en maître aux bêtes sauvages et aux oiseaux. (La Vulgate rajoute ici un verset sur la femme, ‘une aide qui lui est semblable’, sans doute interpolation du récit des origines) Il a donné aux hommes un jugement, une langue, des yeux, des oreilles et un cœur pour réfléchir. Il les a remplis de savoir et d’intelligence, il leur a fait connaître le bien et le mal. Il a mis dans leur cœur son propre regard pour leur faire voir la grandeur de ses œuvres. Ils célébreront le Nom très saint en racontant la grandeur de ses œuvres ; il leur a aussi accordé le savoir, il leur a donné en héritage la loi de la vie. Il a établi avec eux une Alliance éternelle, il leur a fait connaître ses jugements. ( Ben Sirac 17,1-12)

Nous retrouvons, de manière plus poétique et moins synthétique, ces deux aspects, et bien d’autres dans les poèmes de la création de Genèse 1-3.
Le second poème, le plus ancien, présente de manière assez frustre, mais très parlante l’homme tiré de la glaise et rendu vivant par le souffle de Dieu. (Nous réserverons pour l’étude sur l’homme et la femme les versets 18 à 25 qui parlent de la création de la femme). Dans les versets 8 et 9 du chapitre 3, cette vie donnée par Dieu se concrétise par une certaine familiarité qui va être brisée par le péché.

Le premier poème, très structuré, rythmé par les jours qui se succèdent (importance du sabbat après l’Exil, Dieu même s’y soumet), montre un monde ordonné, un cosmos, où l’homme est placé à une place privilégiée : la plus élaborée des œuvres de Dieu, le vice-roi de la création (fécondité, nourriture), son gérant (emplir la terre et la soumettre).

La pointe est le petit qualificatif : « Faisons l’homme à notre image, comme notre ressemblance », du verset 20, repris par les trois vers, rythmés comme une poésie, du verset 19 : « Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il les créa, il les créa homme et femme » sorte de résumé, intercalé dans le récit du sixième jour dont il brise le rythme.

Si les commentateurs médiévaux ont introduit une nuance entre image et ressemblance, il semble qu’au niveau de la rédaction du texte il n’y ait qu’un exemple de la figure de style habituelle du parallélisme hébraïque.
Ces termes d’image et de ressemblance se retrouvent en Genèse 5,3 pour désigner Seth le fils d’Adam : l’homme donne la vie à la manière de Dieu.
Image se retrouve en 9,6 pour reprocher à Caïn le meurtre d’Abel : « qui verse le sang de l’homme, par l’homme aura son sang versé. Car à l’image de Dieu l’homme a été fait. » Ce verset sera utilisé par les légistes de Constantin, en 316, pour interdire de marquer au front les criminels, qui sont déjà marqués par la beauté céleste.

Dans la suite du Pentateuque et des livres suivants, le mot d’image sera exclusivement employé pour parler des statues, des idoles. L’idée que cela introduit semble être que les représentations idolâtriques doivent céder le pas à la seule réalité qui rappelle Dieu, l’homme. Cette qualité d’image est la clé de sa seigneurie sur le monde : proche de Dieu, il partage sa domination sur le créé. Mais à cause de cette forte crainte de l’idolâtrie qui traverse toute l’Ancienne Alliance, jusqu’au Christ, on répugnera à représenter le visage humain. Cette approche de l’homme comme image de Dieu trouvera son sommet dans le Christ, unique et parfaite image (icône) de Dieu (Colossiens 1,15)
Le livre de la Sagesse utilisera ce terme l’homme mais en supprimant le « comme »(2,23 et aussi Ben Sirac 17, cité plus haut). Plus loin, c’est la Sagesse elle-même, si proche de Dieu qui reçoit ce qualificatif(7,26), on magnifie encore plus l’homme, en même temps qu’on découvre la réalité divine de la Sagesse.

Les textes de la Genèse donnent donc une idée contrastée de l’homme. Il a une place privilégiée dans la création ; il noue un dialogue spécifique avec le créateur. Mais la persistance du mal dans le monde, et d’abord dans le cœur de l’homme, introduit la vision d’une terrible fragilité.

J’ajouterai cette année une précision : on rejette parfois le langage biblique en le qualifiant de mythique. Prenons cela à bras-le-corps.
Hors de la Bible, le mythe n’est pas pure invention, il est réflexion imagée sur l’homme et la condition humaine : le mythe de Prométhée voulant dérober le feu du ciel est une approche très profonde de l’attitude de l’homme qui veut se dépasser et qui n’accepte pas sa finitude et en est puni par les dieux.

Le Bible rejette toute atteinte du mythe à l’histoire, puisque, fondamentalement, la Bible est fondée sur l’irruption de Dieu dans l’histoire. Mais le discours sur Dieu dépasse nos moyens humains, on parlera donc de Dieu avec des approximations, des convergences, qui frôle parfois le mythe.
Il en est de même du discours sur l’homme qui ne sera jamais abstrait, mais situé dans un histoire. Lorsque la Bible nous parle, en Genèse 1-3, du début de l’homme, elle ne veut ni ne peut faire œuvre historique. Elle emploie alors un langage qu’on pourra qualifier de mythique, non pas au sens d’une invention, ni d’une réflexion humaine, mais au sens d’une recherche de la pensée de Dieu sur l’homme et sa relation à lui. Genèse 1-3 ne cherche pas un commencement, toujours insaisissable (je ne peux me représenter ma naissance), mais elle nous donne le fondement de notre être : tout vient d’un Dieu bon et bienfaisant, mais profondément différent de nous puisqu’en lui il n’y ni violence ni sexualité, alors qu’il nous en a doté. D’où le langage difficile pour parler de tout cela.

Conclusion

Savoir entendre tout ce qui est dit sur l’homme, même les discours les plus déviants, mais tout référer à ce que Dieu lui même en dit. Préférer le discours de Dieu sur l’homme, c’est s’adresser au fabricant pour connaître ses intentions créatrices, s’attacher à ce que Dieu nous a révélé de l’homme.