« La mission de l'école catholique consiste à former des chrétiens » - France Catholique
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Menaces sur l'école catholique
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« La mission de l’école catholique consiste à former des chrétiens »

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© École paroissiale de la Valette

La mission de l’école catholique, c’est de former des chrétiens, qui apprennent à raisonner, acquièrent le sens du bien commun, tout en ayant comme ligne d’horizon le Ciel, le Salut. Il me semble que la société n’y perd pas, au contraire ! Elle y gagne un supplément d’âme, et c’est à tort que l’on oppose l’instruction de la foi à la liberté de conscience. D’abord parce que les parents, quand ils inscrivent leur enfant dans une école catholique, sont informés des implications de leur choix. Si vous allez déjeuner dans un restaurant vietnamien, vous seriez surpris qu’on y serve de la choucroute ! Il ne faut pas s’étonner que soit dispensé un enseignement catholique dans une école catholique.

For interne et for externe

Mais, surtout, l’Église a toujours fait la distinction entre le for interne et le for externe. Personne n’est obligé de communier à la messe. Et l’on peut suivre un cours sur les vertus théologales sans toujours les pratiquer… Il ne s’agit pas de forcer la conscience des élèves mais de leur faire découvrir les beautés de la doctrine de l’Église. L’acte de foi est personnel. C’est si vrai qu’au Moyen-Orient, les élites musulmanes n’hésitent pas à mettre leurs enfants dans des établissements catholiques bien que les cours de catéchisme y soient obligatoires.

Il est possible, dans le cadre actuel, de mettre en place un enseignement catéchétique, des temps de prière, des messes, même si l’étau se resserre. Mais il est vrai que les écoles sous « contrat d’association » avec l’État sont obligées d’appliquer les programmes de l’Éducation nationale – par exemple le programme EVARS. Or, on sait moins qu’il existe une autre forme de contrat, prévue par la loi Debré, le « contrat simple », moins contraignant puisqu’il prévoit que les écoles sous contrat simple doivent « s’inspirer » des programmes de l’Éducation et non les « appliquer » à la lettre. Ces établissements perçoivent moins de fonds publics, mais ils y gagnent en liberté. Depuis 1980, ce contrat simple est réservé aux écoles maternelles et primaires. La Fondation pour l’école propose qu’il soit rétabli pour l’enseignement secondaire, et j’observe avec intérêt que les élus locaux y sont favorables.


Sur internet : fondationpourlecole.org