Le gouvernement de l’Etat-PS est accusé de ne pas tenir ses engagements en matière d’accueil de la petite enfance par le directeur de la Caisse nationale d’allocations familiales. Le Fonds national d’action sociale de la CNAF, qui sert à aider les collectivités locales à financer l’accueil des enfants de moins de six ans et les activités périscolaires, devait être augmenté d’un peu plus de deux milliards d’euros sur la période 2013-2017. Soit une hausse prévue de 7,5% en moyenne par an.
C’est cette évolution qui est remise en cause, « après seulement quelques mois », déplore le directeur de la CNAF. Dans ce contexte, le congé parental d’une deuxième naissance risque fort d’être raccourci : il passerait de trois ans à un an ! On risque aussi une forte réduction de la prime de naissance lors de l’arrivée d’un deuxième enfant. Dommage, à l’heure où la crise économique frappe durement les familles, et où les dirigeants de ce pays sont devenus très impopulaires.
Quelle calamité, cette manie de la bureaucratie française de s’attaquer régulièrement aux familles, qui constituent pourtant l’avenir de notre peuple, bizarrement gouverné. Pourquoi insulter et compromettre si souvent cet avenir ?