Pères en marche (Seine-et-Marne) - France Catholique
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L'amour du travail bien fait avec saint Joseph artisan
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Pères en marche (Seine-et-Marne)

Du 2 au 4 juillet, pèlerinage des pères de famille avec saint Joseph sur 48 km de Vaux-le-Vicomte à Provins, en Seine-et-Marne.
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Antoine Bordier, vous êtes le fondateur de cette marche : quelles ont été les raisons essentielles qui vous ont motivé pour créer ce pèlerinage en Seine-et-Marne ?

Il faut savoir que l’Ile-de-France, qui regroupe le tiers de nos richesses et le cinquième de notre population, a très peu de pèlerinages. Et quasiment aucun (trois à l’heure actuelle) qui s’adresse aux pères de famille. J’ai voyagé beaucoup en France et quand j’avais vingt ans j’ai été marqué par plusieurs pèlerinages : les fameux pardons en Bretagne ; celui de Lourdes, de Rome, de Jérusalem, de Cotignac…

Je porte donc ce projet en moi depuis longtemps, et je l’ai concrétisé l’année dernière en Seine-et-Marne. Les pères de famille sont actuellement les grands absents de notre société…

J’allais dire une espèce en voie de disparition… Vous le savez bien : la famille est attaquée dans son essence même. Il n’y a plus ni père, ni mère…

Il y a un couple qui peut être deux hommes, deux femmes. Bref, le temps est venu de se réveiller, de se mettre en marche, de retrouver ses repères ! En marche les pères !

Selon vous le pèlerinage est-il un moyen parmi tant d’autres de redécouvrir la vocation de père de famille, ou est-ce le moyen par excellence ?

En relisant la Bible, on comprend que Dieu souhaite que nous nous mettions en route, que nous avancions au large. Regardons nos Patriarches : Abraham, Moïse, David, Jacob… C’étaient des Pèlerins ! Le Christ lui-même se déplaçait souvent. Et saint Joseph, il a
commencé sa vocation de Père en fuyant en Égypte… Certes, nous ne fuyons pas nous-mêmes. Nous avons cette chance de vivre dans un pays en paix. Mais il nous faut quand même nous mettre en chemin, marcher sur cette terre de Seine-et-Marne. En marchant, en changeant nos vieilles habitudes nous nous remettons entre les mains du Père… Après quelques heures de marche tout notre être est tourné vers l’essentiel : on ne joue pas, on n’est plus dans l’apparence… Chaque pèlerin vit en quelque sorte une purification. Mais cette purification n’est pas une faiblesse. C’est une grande force !

Saint Joseph est le père adoptif de Jésus. Ce pèlerinage est sous son patronage ; pensez-vous qu’il faille davantage prier saint Joseph ?

Nous avons vraiment de la chance : saint Joseph est aussi notre père adoptif, à tous. Et cependant nombreux sont ceux qui ne le prient pas. J’ai une dévotion particulière à saint Joseph que je dois au Frère André, fondateur de l’Oratoire St-Joseph du Mont-Royal, à Montréal (Québec). J’invite d’ailleurs tous vos lecteurs à prier saint Joseph avec moi, et à nous rejoindre les 2, 3 et 4 juillet prochains !

Antoine Bordier : 01.60.63.49.62,
06.47.01.99.77, antoine.bordier2@wanadoo.fr