Palme d’or - France Catholique
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L'amour du travail bien fait avec saint Joseph artisan
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Palme d’or

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Je suis très loin d’être indifférent à l’art cinématographique : sans être un de ces boulimiques capables d’avaler deux ou trois films en une soirée, j’apprécie grandement quand la technique rejoint le poétique, ou le vrai tragique, l’émouvant, parfois même l’atroce, du moment que le talent supplée… Je ne pouvais m’abstenir d’aller voir le tableau des récompenses. Quelle déception ! Non du fait que la palme d’or soit allée à un cinéaste franco-tunisien, au contraire. Tout ce qui favorise la francophonie me rend heureux : mais la médiocrité du palmarès est décevante. Monsieur Spielberg est un grand cinéaste dont l’œuvre comptera dans l’histoire de cet art : mais il a été un piètre président.

Quelle idée d’être allé aussi ouvertement dans le sens du vent, celui des mœurs tel que les conçoit M. Hollande ! Le vent d’une histoire folle et déjantée. Ce n’est pas parce qu’un film raconte et montre jusqu’au dégoût les galipettes saphiques des deux « héroïnes », dont l’une est majeure, l’autre largement mineure, que l’on tient un chef d’œuvre ! Quinze ans en effet selon la distribution, que nos cinéastes français nomment casting(ue)…

Certes, je n’ai pas vu ce film déjà en exploitation et n’irai certainement par le voir : : même s’ils n’abordent pas ouvertement le thème et le scandale que représente pour moi la sorte d’enlèvement d’une jeune fille de quinze ans par une adulte, des critiques dont le jugement me paraît souvent excellent se plaignent de sa longueur tout à fait excessive. Je n’irai donc pas verser mon obole en faveur de cette œuvrette palmée d’or qui est plutôt celle de l’opportunisme sexuello-politique régnant aujourd’hui. Que les politiques se mêlent de ces choses est minable et stupéfiant… L’argument de la longueur suffirait : mais le sujet à lui seul me repousse. La seule idée que l’on me ferait voir en gros comme en détail, comme cela est annoncé, les ébats de ces femmes me répugne : la pensée que des femmes aient accepté de se montrer ainsi, dans ces positions et mouvements de gymnastiques totalement impudiques, me repousse. La même chose quand il s’agit des mêmes « transports » entre hétéros. La pudeur, qui reste une vertu, quand elle est ainsi bafouée, trace la frontière entre l’humain et la bête.

La palme d’or attribuée à ces ignominies dont on a déjà plus que soupé jette un véritable opprobre sur l’ensemble du Festival de Cannes… Fallait-il effacer l’impression laissée par la reconnaissance accordé l’an passé au film « Des Dieux et des Hommes » ? J’avoue en avoir ras le bonnet de ces innombrables palabres et coucheries de semblables entre eux ou entre elles, comme d’ailleurs j’avais largement ma surdose d’écœurement dû au prosélytisme louangeur et racoleur sévissant sur toutes nos chaînes et cherchant à nous imposer tant de ces saloperies gestico-sensuello-sexuelles que font ces pauvres ou misérables humains à la triste et banale sexualité.

Personnellement, je ne refuse pas la différence comme déjà en sont accusés ceux qui protestent contre cette Palme d’or : les cheveux bleus c’est plutôt rigolo. Mais je préfère les différences qui me plaisent plutôt que les autres, surtout quand elles découlent d’une idolâtrie de mauvais aloi. Oui, j’en ai vraiment mais vraiment assez de la dictature du sexuel, du conformisme béat et généralisé, d’une misère intellectuelle confondante, dont font preuve nos « élites » quand il s’agit des galipettes bagatellines des uns et des autres. Assez en effet de la sexualité pour la sexualité, qui n’est rien en fait d’autre qu’un narcissisme souvent grossier, moche, répugnant parce que le plus souvent malsain. L’être humain ne serait-il donc que corps, et ce corps que sexe ? Quelle horreur !

Existe un totalitarisme médiatique et politique tendant en nous enfoncer la tête entre les cuisses on ne sait plus de qui. Si cela plaît à certains, il y a des salles pour ça, mais qu’on fiche enfin la paix au reste du monde. Nos maîtres ne sont pas les amateurs officiels de ces pratiques. Pas plus nos chefs d’état ou de gouvernement – ne pas oublier que « la vie rêvée d’Adèle » en son triste parcours a certainement pu être produit avec des subventions accordée par notre ministre de la Culture…

Je ne laisserai pas mon lecteur sur cette note négative : il y a en effet tellement plus important, des actualités tellement plus graves, des événements tellement plus forts, des spectacles tellement plus enrichissants pour l’esprit ! Je citais il y a quelques semaines Samuel de Champlain, considéré comme le père de la Nouvelle France : voilà un héros de la grande Histoire qui permettrait à la fois d’être admiratif et instruit d’une aventure de belle allure ! De même, puisque l’Amérique états-unienne fascine si fort les Français, pourquoi n’a-t-on jamais tenté de retracer l’aventure que fut la découverte du Mississipi, nommé alors fleuve Colbert, par Louis Joliet, que l’intendant Jean Talon chargeât d’une mission d’exploration « à la découverte de la mer du Sud », et que soutînt le père Marquette ? Ce fut un autre Français, Robert Cavelier de la Salle, qui acheva cette exploration immense en descendant le fleuve sur toute sa longueur et le fit ainsi parvenir jusqu’au Golfe du Mexique. Autre sujet formidable, quoique fort triste, mais cette fois au Canada, et qui permettrait de faire connaître à nos concitoyens les horribles forfaits commis au Manitoba par les Anglais fuyant le sol revendiqué par les indépendantistes états-uniens afin de voler ce territoire à la fois aux Français qui l’avaient mis en valeur et aux Amérindiens premiers occupants… Histoire tragique de ces Métis, issus d’un père français et d’une mère amérindienne, qui furent alors massacrés tandis que les Français durent quitter ce territoire pourtant devenu le leur à égalité avec leurs alliés.

Bien d’autres sujets de films me viennent à l’esprit : mais on voit nos cinéastes se borner aux territoires du « bas ».

Quel besoin en effet d’aller se fondre dans des orgasmes dont nous n’avons rien à cirer ? Je n’ai rien contre le couloir des LGBT quand ils me fichent la paix, mais je déteste qu’ils se mêlent de nous imposer par la loi nos conduites, nos pensées et nos choix. Surtout que ses membres, fortement minoritaires au sein du monde des « semblables », ultra minoritaires au sein du peuple de France, exercent un pouvoir qui ne leur a pas été confié et dont ils imposent la marque même à un gouvernement au complet, jusqu’à aller fourvoyer la culture de notre temps dans des impasses peu ragoutantes.