Le droit à l’avortement - France Catholique
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Le droit à l’avortement

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Tout nouveau droit implique aussi des devoirs. La liberté d’avorter a conduit à la baisse de la natalité au dessous du niveau assurant le renouvellement des générations et dans certains pays à l’élimination des fœtus féminins (il naît 118 garçons pour 100 filles en Chine au lieu de 105 du fait de la politique de l’enfant unique et beaucoup d’avortements sont forcés).

Beaucoup de pays ne remplacent plus leurs générations et si le monde dans son ensemble compte encore 2,5 enfants par femme il le doit surtout à l’Afrique subsaharienne. Du fait de la politique de l’enfant unique en Chine (même si elle s’est quelque peu atténuée récemment) avec 1,6 enfants par femme depuis de longues années, la population active a commencer à diminuer. En France où en comparant les naissances d’un même mois d’une année à l’autre (1974 et 1975) l’écart en baisse qui était de 3% passe brutalement de juillet à octobre à 10% et se maintient ensuite à ce niveau, car un avec un avortement à 2 mois de grossesse, il n’y a pas de naissance 7 mois après (loi du 17 janvier 1975). On passe en France métropolitaine de 801.000 naissances en 1974 , 745.000 en 1975 et 720.000 en 1976 où la loi joue à plein (1,83 enfant par femme), 1974 est la dernière année où les générations sont encore remplacées soit 2,1 enfant par femme.

Si l’on considère le cas de l’Espagne, celle-ci remplaçait ses générations au début des années 1980. Ces dernières années elle était tombée à 1,3 enfant par femme autrement dit 100 personnes nées vers 1980 n’ont que 60 descendants ! et personne ne dit rien des effets nuisibles de la contraception moderne et de l’avortement. On comprend mieux l’utilité de la nouvelle loi envisagée.

On devrait faire comprendre à toute femme qui envisage d’avorter (ainsi qu’à son compagnon) que l’enfant dont elle refuse la naissance ne sera pas là plus tard pour payer leurs retraites, mais les féministes du planning familial n’en ont cure.