Cap 2017 : Sarko II, le retour… - France Catholique
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Cap 2017 : Sarko II, le retour…

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Cette fois, ça y est ! Nicolas Sarkozy est vraiment de retour, en passant par la case UMP du Monopoly féroce de la politique française. Comme s’il ne voulait pas, mais surtout pas, être coiffé au poteau de la Présidentielle 2017 par ses camarades d’école, son aîné Juppé, plus fort en thème que lui mais moins bon en improvisation orale, et son ancien voisin de pupitre Fillon, à qui il ne laissait jamais la parole et qu’il ne voulait même pas laisser copier sur lui, jusqu’à ce qu’à la fin, Fillon, lui, il en ait assez, et qu’il dise que ce n’était pas du jeu, et qu’il en avait assez d’être toujours classé second dans les bulletins des instituts de sondage… On a donc eu droit en direct à la télé au début d’un nouveau feuilleton à l’américaine « Sarko II, le retour ». Et là, on sent que ça ne va plus rigoler…

On va passer cette fois-ci du genre satirique gentillet style « Petit Nicolas » à la manière de Goscinny et Sempé à un mélange explosif détonant à la manière des séries noires avec bombes à retardement et fusils à tirer dans les coins. Qu’on se le dise ! Même si elle semble assez bien engagée pour l’ancien président parti au pas de charge en tenue de jogging, la bataille de l’UMP risque d’être chaude. Les premières rafales de petites phrases ont déjà été tirées depuis Bordeaux et Sablé-sur-Sarthe, ou encore du fief de Bruno Le Maire, en direction de Neuilly, et nous voilà déjà au début d’une guérilla urbaine, ou interurbaine entre barons d’un post-gaullo-pompidolo-giscardo-chiraco-sarkozysme dans un état clinique déjà alarmant, sinon dans un coma dépassé, avant les premiers grands combats dans les ruines du « mouvement ».

Mais au fait, qu’en pensent les Français ? Peut-être la même chose que ce qu’ils pensaient du cocktail de « délices et poisons » de la IVème République finissante en 1958… Une certaine lassitude… Le dernier carré des fidèles de la Croix de Lorraine déjà oubliée dans le placard d’un grenier poussiéreux en viendra peut-être à crier, mais en vain : « De Gaulle, reviens ! Ils veulent tous devenir chefs ! ». Il est vrai que le Grand Charles avait prédit, longtemps à l’avance : « Après moi, ce ne sera pas le vide, mais ce sera le trop-plein ! » Mais au fait, qui rétablira la Vème République ?