Il y a deux mois, le collectif « Stop Gender » envoyait une lettre à Najat Vallaud-Belkacem sur le « Plan d’action pour l’égalité entre les filles et les garçons ». Restée sans réponse à ce jour, cette lettre posait des questions simples : ce plan serait-il, comme le furent les « ABCD de l’égalité », le prétexte à l’inculcation de l’idéologie du genre à l’école ? Autoriserait-il la venue de n’importe quelle association dans l’enceinte scolaire ? Quelle formation recevraient les futurs enseignants pour la mise en place de ce plan ? Quelle serait enfin la nature de cette égalité promise aux élèves ?
Ces interrogations n’ont pas été jugées dignes d’intérêt, Madame la Ministre se murant dans le silence et le mépris. Pourtant, celle-ci avait déclaré que son Ministère « serait aussi celui des parents ». Visiblement, les douze associations lyonnaises membres du collectif « Stop Gender » ne doivent pas être comptées au nombre de ceux avec lesquels Najat Vallaud-Belkacem entend s’entretenir.
Indigné par ce dédain, le collectif « Stop Gender » envoie donc ce jour une lettre de rappel à la Ministre. Il la presse de répondre à ses questions, faute de quoi il s’apprête à faire appel aux autorités supérieures de la République, afin d’obtenir des informations auxquelles tout parent a droit.
L’éducation n’est pas un instrument laissé aux mains d’un État qui s’en servirait pour mener à bien sa politique. C’est d’abord un service rendu aux familles qui confient leurs enfants à l’école. Le droit international garantit cette priorité, puisque l’article 26. 3. de la Déclaration universelle des droits de l’homme stipule que « les parents ont par priorité le droit de choisir le genre d’éducation à donner à leurs enfants. » Il faut donc rendre l’école aux familles, redonner confiance aux parents et commencer par répondre à leurs légitimes questions.
Pas d’enseignement sans transparence, pas d’éducation sans vérité !
(Collectif « Stop Gender » : Cosette et gavroche, Vigie des familles, La Manif Pour Tous 69, AFC Rhône, En marche pour l’Enfance, VITA Rhône, Vigi Gender 69, Les enfants des Terreaux, Les Sentinelles de Lyon, Musulmans pour l’enfance, Juristes pour l’Enfance, Enseignants pour l’Enfance)
