WSJ versus NYT : le card. Ratzinger « a plus fait que n’importe qui » - France Catholique
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WSJ versus NYT : le card. Ratzinger « a plus fait que n’importe qui »

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Le Wall Street Journal (WSJ) du 7 avril 2010 démonte les accusations du New York Times (NYT) contre le cardinal Ratzinger dans le cas Murphy.

Il va droit au but. L’une des sources du quotidien accusateur serait un fameux avocat spécialisé dans les cas de pédophilie dans l’Eglise. Celui-là même qui déclarait en 2002 à l’Associated Press que ces procès ont été pour lui un filon de « 60 millions de dollars ». Son objectif actuel : « traîner le Vatican devant la cour fédérale américaine ». Voilà pour les non-dits.

En revanche, un autre avocat, qui a défendu différents diocèses, a fait parvenir au WSJ 4 lettres « adressées au P. Murphy par 3 évêques » successifs du Wisconsin. Trois lettres de 1993 et une de 1995 avertissent le prêtre qu’il « ne peut plus célébrer les sacrements en public ni avoir des contacts non surveillés avec des mineurs, ni travailler désormais dans quelque programme religieux éducatif de paroisse que ce soit ».

Il y a donc bien eu sanctions : « ses évêques ont privé Murphy de ses pouvoirs sacerdotaux, l’équivalent de la suppression de la licence d’un médecin : est-ce que cela suggère vraiment que des gens aient cyniquement fermé les yeux ? »

Le WSJ rappelle des éléments déjà connus : le cas n’arrive à Rome qu’en 1996. La Doctrine de la Foi n’est pas encore compétente pour ces délits, mais le viol du sacrement de la réconciliation est en cause : en cela, elle était compétente.

Nous avons rappelé ici même les raisons pour lesquelles le procès ecclésiastique n’a pas eu lieu : l’accusé, gravement malade, est mort quatre mois plus tard, et il menait une vie retirée depuis 24 ans, sans qu’aucune agression nouvelle ne lui soit imputée.

Or, lorsque la Doctrine de la Foi devient compétente pour gérer ces délits – donc après 2001 -, c’est le cardinal Ratzinger, qui « effectue les changements permettant une action administrative directe au lieu de procès qui prenaient parfois des années » : « environ 60 % des cas » ont été gérés de cette façon, plus efficace.

William McGurn conclut pour le WSJ: «  Celui qui est aujourd’hui le pape a rouvert des cas qui avaient été clos », il a « plus fait que n’importe qui » pour intenter des procès et que les auteurs d’abus assument leurs responsabilités, et il a même été « le premier pape à rencontrer des victimes ». Notamment aux Etats Unis et en Australie.

N.B.

Avez-vous lu la chronique d’hier sur le même sujet ?

http://www.france-catholique.fr/Pedophilie-le-cas-du-P-Lawrence.html