Un nouvel archevêque à Paris - France Catholique
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Un nouvel archevêque à Paris

La nomination de Mgr Ulrich à l'archevêché de Paris s'inscrit dans une période délicate de l’Église, en proie à des entreprises de déstabilisation. C'est probablement pourquoi le pape a fait le choix d'un évêque expérimenté aussi bien sur le terrain pastoral que sur celui des responsabilités nationales.
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© Jean-Pierre Dalbéra

Il n’aura pas fallu trop de temps pour que le pape supplée à la vacance de l’archevêché de Paris. En effet, c’est en décembre dernier que Mgr Michel Aupetit avait démissionné de son poste, suite à une campagne de presse malveillante. Et c’est au lendemain de Pâques que Mgr Laurent Ulrich, jusqu’alors archevêque de Lille s’est trouvé nommé dans la capitale, investi d’une responsabilité dont il mesure pleinement la gravité. On a certainement pensé à Rome qu’il ne convenait pas d’attendre, et le choix de François et de ses conseillers s’est porté sur un évêque fort d’une longue expérience pastorale, notamment dans le cadre d’une grande métropole urbaine et universitaire.

Le fait que la présence du nouvel archevêque à Paris serait plutôt brève, en raison de son âge, n’a pas constitué un obstacle décisif aux yeux de l’autorité suprême. Peut-être a-t-on pensé, eu égard aux circonstances, qu’il valait mieux qu’un homme rompu aux responsabilités affronte les difficultés d’une transition délicate à certains égards. L’Église en France s’est trouvé ces derniers temps à l’épreuve, notamment de la crise des atteintes sexuelles à l’enfance. Elle s’est trouvé en proie à une offensive médiatique dont tous les coups n’étaient pas forcément légitimes.

Mais c’est une donnée contemporaine dont il n’est plus possible de faire abstraction. Le pouvoir des médias s’attaque aussi bien au milieu politique qu’au milieu ecclésial, et il y a certaines offensives qui sont ciblées pour tuer. Ce n’est pas un hasard si en quelques mois, le primat des Gaules et l’archevêque de Paris se sont trouvés destitués à la suite d’une campagne de déstabilisation. On peut le déplorer, mais il était prévu, dès les origines, que le vaisseau ecclésial serait promis à de sérieuses tempêtes. Les tempêtes peuvent s’apaiser, nous le savons par l’Évangile, à condition que la foi ancrée au cœur des chrétiens ne défaille pas. Accueilli dans une ville sous le patronage de sainte Geneviève, Mgr Ulrich sait en qui il a mis toute sa confiance.