Servir le Linceul de Turin, extraordinaire outil catéchétique - France Catholique
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Van Eyxk, l'art de la dévotion
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Servir le Linceul de Turin, extraordinaire outil catéchétique

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21 septembre – Quelle force obstinée m’a lancé dans l’aventure que fut et demeure mon action en faveur du Linceul de Jésus, le Christ ? Au tout début en effet, je ne pensais qu’à étudier ce « document », ce qui je fis pendant plusieurs années, par moi très vite considéré comme étant sans le moindre doute le dernier vêtement du Crucifié et plus encore le « Témoin » par excellence, le plus crédible de sa passion et de sa résurrection : d’où l’écriture de cinq livres successifs, toujours plus précis, jusqu’au dernier enfin satisfaisant 1.

Puis vint l’heure où m’apparut la nécessité d’exposer à la fois l’essentiel des connaissances scientifiques à un public profane et de développer au mieux ce qui me semblait être « la richesse spirituelle du Linceul ». Programme que je découvris très vite plus vaste et plus riche que ce qui m’était possible : mais le père Marie Dominique m’assura que cela n’avait aucune importance et que je n’avais qu’à faire confiance en Celui que j’essayais maladroitement de servir (il suffit de consulter les trois premières versions de mon ouvrage pour se rendre compte de mes faiblesses d’alors…). Mais ce verbe, « servir », m’obligeait en quelque sorte à persévérer alors que je ne cessais de croire l’entreprise des plus excessive pour ma petite personne.

Mais un peu plus tard, lors d’une seconde conversation avec le père Marie-Do, je fus comme interpelé amicalement pour me faire comprendre que je me devais d’aller plus loin : il ne s’agissait plus de seulement étudier et écrire mais bien de prendre la route pour d’abord prononcer des conférences partout où l’on me recevrait, ensuite et un peu plus tard, concevoir une exposition afin qu’un grand nombre de visiteurs et d’auditeurs puissent voir ce que la plupart d’entre eux n’avaient ni contemplé ni compris : c’est ainsi, quoique je me sois parti et resté seul, furent programmées plus de quatre-vingts expos et près de quatre cents conférences, ce qui n’est que le millième, au moins, de ce qu’il aurait fallu et qu’il faudrait faire.

Si la grâce de Dieu ne m’avait soutenu – et donc également ne m’avait poussé à toujours dire « oui » quelle que fut la ville candidate – il m’aurait été impossible d’avoir la moindre efficacité. D’ailleurs il m’était comme soufflé – sans doute par moi-même – que je n’avais pas chercher les résultats, seulement à disposer les poteaux et les barres métalliques (le tout alors pesait la demie tonne), plus tard les quarante enrouleurs (deux cents cinquante kilos) exposant au total quelques cent-quatre vingt petits panneaux, de format A3, illustrés d’un nombre impressionnant de photos imprimées avec textes explicatifs relativement courts, sauf certains…

Plus de quatre-vingt fois l’exposition fut donc installée puis défaite en autant de lieux : et dans chacun de ces lieux je prenais deux ou trois fois la parole pour en quelque sorte permettre au Linceul, par ma voix, d’enseigner ce qui découlait de son histoire et des travaux de nombreux scientifiques qui ont décrypté tout ce qui jusque-là avait paru indéchiffrable.

Maintenant, une difficulté inattendue me rend très difficile cette « petite mission » : je ne trouve plus, sinon de loin en loin, de candidats pour accueillir l’exposition et les conférences. De plus, je ne dispose plus des ressources suffisantes pour rassembler les photocopies en A3 de mes panneaux afin de constituer des « expositions » transportables à envoyer en des lieux où ne règne plus l’espérance : par exemple la Syrie, l’Irak, le Pakistan etc. comme en des lieux d’Afrique (déjà il m’a été possible d’en faire parvenir deux, l’une au Bénin, l’autre au Burkina Faso) : je sais que là-bas l’on apprécie l’extraordinaire puissance catéchétique de ce document, ce qui semble être très peu compris en France… En effet, pour chacune de ces expositions il me faut compter sur une somme d’environ quatre cent euros.

Ces précisions sont ici lancée comme le serait une bouteille à la mer : il est vrai que l’âge en lequel je suis entré peut paraître un obstacle empêchant tel ou tel à me venir en aide. Il se trouve que pour l’instant tout va bien du côté de mes forces et de ma mémoire…

Dominique DAGUET

PS : Qui le voudra peut me joindre en passant par mon site Parvis des Alliances.

  1. Ce dernier a pour titre « Linceul de Jésus de Nazareth, 5e évangile ? »