Religion : une réévaluation de l'islam - France Catholique
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Van Eyck, l'art de la dévotion. Renouveau de la foi au XVe siècle
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Religion : une réévaluation de l’islam

Traduit par Pierre

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Prendre l’avion n’est plus du tout comme dans les années 1980-1990, on pouvait alors accompagner les parents ou amis jusqu’à la porte d’embarquement, attendre qu’ils soient appelés, et leur faire un gros bisou avant de rentrer tranquillement à la maison. Les ados et les jeunes d’une vingtaine d’années n’auront pas de tels souvenirs. Désormais c’est l’affligeante cérémonie des queues pour la fouille, dépose des objets métalliques, et palpation totale pour les gens qui, comme moi, ont des implants métalliques.

Pour certains, l’angoisse à propos de pilotes susceptibles de suicide « martyr » en plantant l’avion comme les dix-neuf islamistes qui s’emparèrent des avions le 11 septembre 2001, ou le pilote du vol EgyptAir 804 en mai 2016 ou, peut-être, le pilote du vol Malaysia Airlines 370 en Mars 2014 — sans oublier d’éventuelles chaussures-bombes ou sous-vêtements explosifs qui auraient échappé à la fouille.

Et grâce au zèle islamique, un tel souci de sécurité est désormais entré dans les habitudes, chaque jour, sur plus de 41 000 aéroports de par le monde — sans changement prévisible dans un proche avenir.

En plus des nouvelles relatant les dernières atrocités, souvent commises au cri « Allahou Akbar », à Paris, Madrid, Bruxelles, Cologne, San Bernardino, Orlando, New York, Londres, Sidney, Ottawa, Copenhague, Stockolm, Boston, Garland, etc., nous sommes souvent alertés pour d’éventuelles attaques lors d’importantes rencontres sportives, de défilés, de cérémonies, ou même recevons des courriels ou autres « cibles molles ». Vous pouvez même être informés de « cibles sur les radars terroristes ».

Le monde a changé. Si on suit l’actualité, on est envahi de signes d’une grande résurgence « religieuse ». — avec 30 770 événements agressifs dans le monde depuis le 11 septembre 2001, 21 242 meurtres rien que pour lannée 2016. Ces événements sont souvent tus, cependant, par les grands moyens d’information qui ne souhaitent pas donner l’impression que cette évolution doit quelque chose à l’islam, une religion, après tout.

Partout sont érigées des mosquées. L’Arabie Saoudite a financé la construction de milliers de mosquées de par le monde et a accordé une masse de subventions à plus de 2 000 mosquées en Amérique. Les églises chrétiennes sont interdites en Arabie Saoudite — et détruites en Égypte, au Pakistan, en Syrie, au Nigeria et autres pays où leur présence était naguère autorisée.

Et on entend parler des pratiques « culturelles » étranges de l’islam — exécution des apostats et des homosexuels, relégation idéologique mais légale des femmes à une condition inférieure, mutilation génitale des femmes, répudiation sans appel, viol sans défense, crimes « d’honneur », lapidation des femmes adultères, etc.

Mais c’est une religion, n’est-ce-pas ? Peut-être l’unique religion où la violence est approuvée par des centaines de textes dans ses écritures, et néanmoins une religion digne de tous les droits garantis par notre Constitution, vrai

Faisons une pause pour voir ce qu’on entend par « religion ».

Une religion n’est pas qu’un sysrème éthique, bien qu’on en attende la conformité aux principes de base de la loi naturelle — par exemple: reconnaissance des droits à la vie et à la propriété, obligations des parents envers leurs enfants, droit de chercher la vérité, d’engager des poursuites rationnelles. Une religion s’étend au-delà des obligations de recherche de perfection spirituelle personnelle et d’organisation d’un ordre harmonieux plus pacifique, tel que proposé par la chrétienté qui prône none seulement le parfait amour de Dieu, mais même l’amour des ennemis.

On trouve également ces vertus dans les religions « naturelles » précédant le christianisme. Le bouddhisme, bien que semi-agnostique, invite à chercher le « Satori » (l’illumination), et vise la paix sociale et la compassion, parfois au moyen de la méditation. L’hindouisme honore particulièrement ses saints qui visent l’union avec leur plus grand Dieu, Brahma, sous forme de « Samahi », Yoga (union).

Dans l’islam on peut distinguer quelques éléments du même ordre chez les « soufis » et les « bahaïs ». Mais la plupart des musulmans les considèrent comme hérétiques et les rejettent sans appel.

Même si une religion ne dépasse guère les principes éthiques, ne sommes-nous pas en droit d’attendre, demander qu’elle n’incite pas à des actes contraires à la loi naturelle — meurtre, mensonge, adultère, vol ?

La loi naturelle est naturelle. Nous pourrions espérer que la plupart des musulmans adhèrent à la loi naturelle et que, soumis à de fortes tentations, ils y résistent. Mais demeurent de sérieuses questions chez les musulmans, déjà évoquées ici (en 2016).

Car le Coran contredit les normes morales habituelles, et le « prophète » Mahomet est vénéré par les musulmans comme « l’homme parfait » à imiter et adorer. (Il s’agit ici d’un guerrier entouré d’un harem, dont une épouse encore enfant, et de fillettes esclaves, engagé en de nombreuses actions de massacres, tromperies et autres actes de haine et de vengeance).

Religion ? On pourrait en parler plus précisément comme d’un mouvement politico-religieux — « politique » car ne faisant aucune distinction entre « église » et « état », n’ouvrant la porte à aucune intervention politique non islamique, portant en fait un objectif eschatologique d’extinction des autres états et religions.

Mis à part ce côté politique, l’islam est comparable à d’autres cultes — « Les Branch Davidians », « Le Temple des Peuples », « La Porte du Paradis », « L’Église d’Unification », etc. Un caractère commun: exclusion des incroyants, sévères sanctions contre les « tièdes » ou ceux qui abandonnent, mais en même temps une forme d’affection quasi-familiale pour les membres fidèles.

La différence essentielle entre ces cultes et l’islam est révélée par la présence de ce dernier dans le monde entier.

Si le gouvernement reconnaît une « religion » comme culte, et si l’ordre public est menacé, le-dit culte ne sera pas protégé selon le Premier Amendement [à la Constitution des États-Unis]. En fait, les pouvoirs publics peuvent intervenir comme, au XIXème siècle, le gouvernement des USA menaça d’envoyer la troupe dans l’État de l’Utah si les Mormons ne cessaient de pratiquer la polygamie, ou la tentative d’investigation en 1978 sur la secte « Jonestown » par le député Leo Ryan, ou, plus récemment à Waco, Texas où les interventions du FBI et de « ATF » [Contrôle sur Alcool, Tabac, Armes à feu] pour contrer les menaces des « Branch Davidians » aboutirent à une tragédie.

Sans aller jusqu’à de telles interventions, une politique prudente devrait au moins prôner la réciprocité concernant lesÉglises au Moyen-Orient, ce serait un progrès majeur de politique étrangère : plus de mosquées tant que les chrétiens ne peuvent bâtir d’églises et porter une croix dans les pays à majorité musulmane tels que l’Arabie Saoudite.

Facile à dire, mais un dirigeant occidental aura-t-il le courage d’entamer une telle démarche ?

27 mai 2017

Source : https://www.thecatholicthing.org/2017/05/27/religion-and-the-re-classification-of-islam/