En ce mois de novembre, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a décidé de « se saisir sur la question de la fin de vie », c’est-à-dire du problème de l’euthanasie, en tenant compte d’une pétition de plus de 200.000 signatures qui lui a été « adressée nominativement ». Il y a un peu plus de quatre ans, en février 2013, le même organisme avait refusé de tenir compte d’une pétition de… 700.000 signatures également adressée à lui : cette pétition-là s’opposait au principe de la « loi Taubira » instituant le « mariage homosexuel » sous le nom de « mariage pour tous ».
Toutefois, en juin 2014, le tribunal administratif de Paris avait condamné ce rejet, en reconnaissant le bien-fondé de la démarche l’équipe de la Manif pour tous, organisatrice de cette pétition opposée à la loi Taubira. Mais cette loi ayant alors été votée depuis plus d’un an, cette décision administrative était restée lettre morte.
On constate que l’attitude actuelle du CESE à l’égard des avocats de l’euthanasie est diamétralement opposée à celle qu’il a eue naguère à l’égard des défenseurs de la famille fondée sur le mariage. Voilà qui est pour le moins saisissant…
Denis LENSEL
