Pédophilie : Le cas Teta - France Catholique

Pédophilie : Le cas Teta

Pédophilie : Le cas Teta

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Un certain JT de 13 h ce samedi saint a pointé sa camera sur un document de la congrégation de la Doctrine de la Foi sans expliquer de quoi il s’agissait. C’était un des documents publiés par le diocèse de Tucson, et aucunement un document à charge contre le cardinal Ratzinger dont la signature apparaît.

Voici le contexte expliqué ce samedi 3 avril  par le P. Federico Lombardi, directeur de la salle presse du Saint-Siège à propos du “cas Teta” en question:

« La présentation faite récemment de certains médias du « cas Teta », un cas dramatique de sévices de la part d’un prêtre du diocèse de Tucson dans les années soixante-dix est trompeuse.

« De la documentation, il ressort en effet avec clarté et certitude que les responsables de la congrégation pour la Doctrine de la Foi – à laquelle le diocèse s’était adressé étant donné que le cas concernait un crime de « sollicitation » dans le sacrement de la pénitence – se sont occupés activement, au cours des années quatre-vingt-dix, de façon à ce que le procès canonique en cours dans le diocèse de Tucson soit mené dûment à bien (ce qui fut fait en 1997, avec pour sentence la réduction à l’état laïc).

« Ceci a déjà été confirmé avec précision en réponse aux questions de la presse locale, par l’évêque de Tucson, Mgr Gerald Kicanas, y compris par la publication des lettres provenant de la même congrégation. Mais le Rév. Teta a interjeté appel contre la sentence et son recours est parvenu au Tribunal de la congrégation au moment où la révision des normes canoniques précédemment en vigueur était en cours.

« Les appels sont pour cela restés en suspens jusqu’à l’entrée en vigueur de la nouvelle législation de 2001, qui porte tous les cas de « délits les plus graves » sous la compétence de la congrégation de la Doctrine de la foi pour un traitement plus sûr et plus rapide.

« Depuis 2001, tous les appels en suspens ont été rapidement traités, ce celui du cas Teta a été l’un des premiers à être discutés. Cela a pris du temps, également parce que la documentation produite était particulièrement volumineuse. En tous cas, la décision de première instance a été confirmée « en tout » avec pour conséquence la réduction à l’état laïc en 2004.

« On ne doit pas non plus oublier que lorsque les appels restent en suspens et que la sentence est suspendue, entrent en vigueur les mesures de précaution imposées par l’évêque à l’accusé. De fait Teta a été suspendu dès l’année 1990 ».


L’affaire Michael Teta (diocèse de Tucson), sur le site americatho (Daniel Hamiche)

http://www.americatho.org