PMA : Le Haut Conseil à l’Egalité (HCEfh) et le Défenseur des droits prônent la privation délibérée de père. - France Catholique
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PMA : Le Haut Conseil à l’Egalité (HCEfh) et le Défenseur des droits prônent la privation délibérée de père.

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Alliance VITA s’inquiète de deux avis rendus publics ce mercredi 1er juillet qui prétendent étendre la procréation médicalement assistée (PMA) à des personnes ne souffrant pas d’infertilité médicale, femmes seules ou en couples, cautionnant ainsi la privation délibérée de père.

Pour Tugdual Derville, délégué général d’Alliance VITA : « Faire de la PMA à la demande, pour répondre à un désir d’enfant hors justification médicale, c’est entrer dans la production d’enfants que l’on prive délibérément de père. C’est une maltraitance originelle et une injustice pour les enfants. Le Défenseur des droits a visiblement une conception faussée de « l’intérêt supérieur de l’enfant », tel qu’il est reconnu dans la Convention internationale des droits de l’enfant et pris en compte jusqu’à présent par notre législation.

M. Toubon passe sous silence le droit fondamental de l’enfant à connaître et être élevé par son père et sa mère, et ne met en avant qu’un argument d’égalité entre adultes. L’enfant ne pouvant se faire entendre et se défendre par lui-même, c’est très grave de faire régner la loi du plus fort sur le plus faible. Quant au « Haut Conseil à l’Egalité », qui non seulement recommande cette pratique mais demande son financement par la collectivité nationale et l’attribution d’une filiation mensongère, en attribuant de facto deux mères à un enfant, il consacre la domination d’adultes sur des enfants, en complète rupture avec le principe de non-discrimination appliqué aux enfants. »

Caroline Roux, coordinatrice des services d’écoute d’Alliance VITA, qui accompagne des femmes et des couples en difficulté, souligne : « D’une façon générale, il ne faut ni stigmatiser, ni banaliser les situations où les enfants ne bénéficient pas de la complémentarité père/mère. Vivre sans les parents qui l’ont conçu (parents absents, décédés, séparés…) n’est pas anodin pour un enfant. La solidarité nationale vient en aide aux familles en manque d’un des deux parents, et soutient celles qui sont fragilisées par une séparation. Mais cela ne veut pas dire que le manque d’un des deux parents est sans importance pour un enfant, ou constitue sans difficulté une nouvelle façon de « faire famille ».

Dans les familles « recomposées », chaque enfant a bien toujours son père et sa mère, même s’il ne vit pas avec l’un d’eux ; les beaux-parents ne sont pas reconnus comme le père ou la mère de l’enfant. Dans les familles « monoparentales », les enfants ont aussi un père et une mère, même si l’un d’eux est manquant. En ce qui concerne la délicate question de la famille et de l’enfant, la société peut tenter de réparer, mais pas de casser délibérément, comme le recommandent ces avis, en privant délibérément des enfants de père. »

Alliance VITA demande au gouvernement de ne pas céder à des revendications outrancières qui instrumentalisent la procréation au détriment de l’intérêt des enfants.