Benoît XVI vient de donner sa marque personnelle à l’esprit de la paix de Noël, en accordant sa grâce à son ancien majordome, qui avait remis inconsidérément des pièces de son courrier confidentiel à un journaliste sans scrupules. Cet abus de confiance a déclenché au printemps dernier un tohu-bohu médiatique disproportionné : cette émotion paraît aujourd’hui plus justifiée par le fait — choquant — de divulguer la correspondance privée du Pape, que par les révélations faites au public dans un livre à sensation peu original en notre époque troublée. Des ricaneurs ont ricané, des hypocrites ont aboyé, mais l’Église a poursuivi son chemin. Et en cette veille de Noël, le Pape pardonne, manifestant une fois encore sa bonté et son intelligence.
Denis LENSEL
Pour aller plus loin :
- Discours final du Pape – Sommet sur la protection des mineurs
- EXHORTATION APOSTOLIQUE POST-SYNODALE « AFRICAE MUNUS » DU PAPE BENOÎT XVI
- MESSAGE POUR LA JOURNEE MONDIALE DE LA PAIX
- Le défi du développement des peuples et le pacte de Marrakech - la fuite en avant des Nations Unies
- MISRAKI–SAMIVEL : LA MUSIQUE DES ÂMES ET CELLE DES CIMES