Hier, 1er avril, Mgr Bernard Barsi, archevêque de Monaco, réagissait au projet de loi concernant l’avortement thérapeutique soumis hier soir au Conseil national monégasque.
Le Parlement de Monaco (Conseil national) a approuvé à l’unanimité la proposition de loi autorisant l’interruption médicale de grossesse (IMG) ; il s’agit d’une première dans la principauté où le catholicisme est religion d’Etat.
Catherine Fautrier, présidente de la Commission des droits de la femme et de la famille au Conseil national, à l’origine de cette proposition, s’est réjouie de son adoption.
Pour le ministre d’Etat, Jean-Paul Proust, « ces dispositions n’ont pas un objectif moral. Cela relève de la conscience de chacun et j’écoute à ce sujet avec beaucoup de respect le message de notre archevêque qui s’adresse à la conscience de chacun. Notre projet de loi a un objectif plus modeste… Il se contente de supprimer des sanctions pénales infligées par la société à la maman et au médecin dans des situations douloureuses bien précises ».
Pour aller plus loin :
- Le défi du développement des peuples et le pacte de Marrakech - la fuite en avant des Nations Unies
- A propos du projet de loi espagnol sur l’avortement
- LE MINISTERE DE MGR GHIKA EN ROUMANIE (1940 – 1954)
- Le Gender pour tous et les droits des parents
- L’adoption homosexuelle devant la Grande Chambre de la Cour européenne