Minute de silence, minute de vérité. - France Catholique
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Minute de silence, minute de vérité.

Traduit par Pierre

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Peut-être avez-vous entendu parler de l’équipe de Foot-Ball Saoudienne qui a refusé d’observer une minute de silence à la mémoire des victimes du terrorisme de Londres.

Ou peut-être n’en avez rien su. Les médias n’aiment guère publier des informations montrant l’islam sous un mauvais jour. Ils citeront, bien sûr, les attaques de terroristes djihad, mais s’efforceront de tenir à l’écart les détails montrant les liens entre terreur et Islam. La presse s’efforce toujours d’atténuer le fait qu’un agresseur était un Musulman criant «Allah Akbar».

L’équipe Saoudienne? C’était à Adélaïde lors d’un match de qualification contre l’équipe d’Australie. Avant le coup d’envoi une minute de silence fut demandée à la mémoire des victimes de l’attaque terroriste du Pont de Londres, dont deux Australiennes furent victimes. Mais les joueurs Saoudiens ignorèrent ostensiblement cet appel et avancèrent pour se mettre en place sur le terrain. Et en même temps les joueurs en attente sur le banc de touche refusèrent de se lever pendant la minute de silence.

Suit l’explication du Cheick Mohammed Tawhidi à la presse :

« À leurs yeux, les attaquants sont des martyrs allant au paradis. Et si on se lève pour une minute de silence on va à l’encontre de leurs frères Musulmans engagés dans le djihad et combattant [contre] les infidèles. »

De plus, ajouta aimablement le cheik,«selon l’Islam Wahabite — en vigueur en Arabie Saoudite — ce n’est ni une faute ni un péché pour un Musulman de tuer un non-Musulman.» Alors, d’un point de vue multiculturel, on ne saurait blâmer l’équipe Saoudienne. On ne peut en attendre qu’elle prenne le deuil pour la mort de gens qui méritent de mourir.

Imprégnés de la bigoterie du « politiquement correct », la plupart des occidentaux adopteront l’idée que ce n’est qu’un point de vue d’une minorité de musulmans — que les footballeurs ont sans doute mal compris leur religion. Mais ce n’est pas tout-à-fait le cas. Un des manuels les plus largement consultés de la Charia consacre une section décrivant les sanctions pour divers crimes, dont le meurtre. Le manuel précise explicitement qu’aucune sanction ne saurait être infligée à un musulman pour l’assassinat d’un non-musulman.

Mais hors d’Arabie Saoudite ou du Yémen qui prendra au sérieux ce truc de la fin du VIe siècle ? Il semble bien qu’il s’en trouve en Angleterre.

Considérons la mosquée que fréquentait Salman Abdi, auteur de l’attentat-suicide à la bombe de Manchester: la Mosquée Didsbury a accueilli plusieurs prêcheurs appelant à la mise à mort d’homosexuels, de militaires britanniques, ou de « non-croyants ».

De plus, la jeune sœur [18 ans] de Salman Abdi semble avoir reçu le message qu’il est bien de tuer des non-musulmans avec de pures intentions. Jomana Abedi a publié sur Facebook une prière en arabe célébrant l’entrée au paradis de son frère. En voici une traduction :

« [Au juste il sera dit] Ô âme rassurée, rejoins ton Seigneur, à qui tu as tant plu, et entre parmi les justes serviteurs, entre en Mon Paradis. »

Depuis le temps que Jomana travaille à la Mosquée Didsbury (où travaillait son père) on peut imaginer qu’elle a plus qu’une petite teinture de connaissance de sa foi. En fait, on a la preuve que ces musulmans imprégnés d’une meilleure connaissance de leur religion sont plus réceptifs à la violence qu’elle recommande. Par exemple, une étude en Allemagne portant sur 45.000 entretiens révèle que l’Islam est l’unique religion qui rend ses fidèles plus violents lorsque s’approfondit leur foi religieuse. Selon Christian Pfeiffer, qui a mené cette étude :

« Même si on tient compte d’autres facteurs sociaux, on constate que demeure une corrélation sgnificative entre religiosité et propension à la violence.»

Une équipe Danoise a trouvé un schéma analogue. Après analyse des textes des dix plus importantes religions du monde, elle conclut :

« Les textes de l’islam sont nettement différents de ceux des autres religions, appelant à un degré bien plus élevé de violence envers les fidèles des autres religions. »

Tous les Musulmans n’y sont pas, bien sûr, disposés.

Signe apparemment encourageant, 130 imams de Grande-Bretagne ont refusé de célébrer des prières à la mémoire des trois djihadistes qui ont tué sept personnes et en ont blessé des douzaines sur le Pont de Londres et dans le quartier voisin de Borough Market. De plus, ils ont appelé les autres imams à suivre leur exemple. La nouvelle a fait la « une » de la presse mondiale, et a « encouragé » le Secrétaire d’État [Ministre US des Affaires Étrangères] Rex Tillerson.

Oui, c’est, semble-t-il, encourageant… à ceci près: selon Robert Spencer [Jihad Watch = L’Observatoire du djihad] on n’attend pas des imams qu’ils célèbrent des oraisons funèbres pour les martyrs. Il cite deux passages du recueil « Bukhari Hadith où Mahomet non seulement interdit les prières pour les martyrs, mais aussi interdit qu’on lave le sang de leurs corps (Bukhari 5.59.406, 2.23.427). L’ouvrage « Reliance of the Traveller » [La confiance du voyageur] reprend cette directive: « Il est interdit de laver le corps d’un martyr ou de dire pour lui des prières funéraires » (g 4.20).

Manière bien médiocre, semble-t-il, de traiter un martyr sauf si on considère la logique de cette interdiction. On ne dit pas de prières pour les martyrs, ils n’en ont pas besoin, ils sont déjà au paradis. On ne lave pas le sang de leur corps, car leur sang est la marque rouge de leur droiture. Considérée dans son contexte, l’interdiction de prières est en fait une incitation au suicide accompagnant le meurtre. Si vous voulez votre billet d’entrée au paradis sans prières, c’est la bonne méthode.

Ce qui nous ramène au comportement de l’équipe saoudienne et à son refus de dénoncer l’action des djihadistes de Londres. Il semble que les joueurs avaient bien, après tout, le sens de leur religion, comme l’expliqua le Cheik Tawhidi. Au premier abord, l’équipe de Foot-Ball et les Imams semblaient s’inspirer de livres différents. À y voir de plus près, ils lisaient la même page.

14 juin 2017

Source : https://www.thecatholicthing.org/2017/06/14/a-moment-of-silence-becomes-a-moment-of-truth/