Marc l'évangéliste - France Catholique
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Van Eyxk, l'art de la dévotion
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Marc l’évangéliste

Proche de Pierre et de Paul, il est aussi le premier évêque d’Alexandrie et le patron de Venise.

Saint de la semaine (25 avril)

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Peinture murale dans l’église Saint-Didier de Voreppe (Isère).

Peinture murale dans l’église Saint-Didier de Voreppe (Isère).

© Fred De Noyelle / Godong

La figure de Marc apparaît à de nombreuses reprises dans l’Écriture Sainte. C’est dans la maison de la mère de Marc que Pierre se réfugie à sa sortie de prison à Jérusalem. C’est peut-être de lui dont on parle au jardin des Oliviers, lors de l’arrestation de Jésus, lorsque les gardes veulent mettre la main sur un jeune homme suivant Jésus. « Mais lui, lâchant le drap qui le couvre, s’enfuit tout nu », raconte l’Évangile. Il est le cousin de Barnabé. Il suit Paul dans un premier voyage et s’attache ensuite aux pas de Pierre. Paul et Pierre parlent de lui dans les lettres qu’ils écrivent et qui nous sont parvenues. C’est à son contact qu’il apprend la vie de Jésus. Surtout, il écrit l’Évangile qui porte son nom, le plus court. Avec un langage très populaire et des récits réalistes. On y sent l’influence de Pierre, par exemple, dans la narration de la Passion. Ce chapitre comporte 72 versets, or parmi eux, 22 nomment Pierre ! Il est envoyé à Alexandrie dont il devient le premier évêque. Il y meurt martyr, en 67. Le récit de sa mort est édifiant : il vient juste de célébrer la messe quand il est arrêté. Traîné au bout d’une corde à travers la ville, battu à coups de massue, il meurt juste avant d’être lapidé. Le bûcher réservé pour sa dépouille s’éteint sous l’effet d’une pluie miraculeuse et les chrétiens viennent recueillir son corps.

Il est le patron de Venise, mais aussi des notaires, des verriers. On l’invoque contre les piqûres de mouches et de serpents, pour les blessures à la main, la tradition affirmant que Marc se coupa le pouce pour ne pas devenir prêtre, s’en jugeant indigne. Il le sera, et même évêque, avec ou sans pouce.

Étymologie du nom
D’origine latine de marcere « être affaibli ». Ou grecque, contraction de Martikos « consacré au dieu Mars ».

Après sa mort
Vingt-quatre saints portent son prénom.

Ses reliques sont dérobées par les Vénitiens en 829. Ils les cachent parmi des colis de viande de porc pour passer la douane afin que les musulmans ne puissent les découvrir, ne pouvant toucher la chair de cet animal. Elles se situent aujourd’hui dans la basilique de la célèbre place de Venise.

L’attribut de Marc est un lion ailé, car il commence son Évangile en se référant à Jean-Baptiste : « Une voix crie dans le désert. » Cette voix est assimilée au rugissement du lion, roi du désert.

Vieux proverbe de ce jour
« Quand Saint-Marc n’est pas beau, pas de fruits à noyau. »

Dialogue rapporté par saint Marc
« “Mais alors, qui peut être sauvé ?” Jésus leur dit : “Pour les hommes, impossible, mais non pour Dieu : car tout est possible à Dieu.” »

Courte prière à saint Marc
« Ô bienheureux Marc, prédicateur de la Parole, que tes enseignements nous soient toujours profitables. »