Les fumées de Satan - France Catholique

Les fumées de Satan

Les fumées de Satan

À intervalles réguliers, la mort de l’église est annoncée. En vain…
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Tous les tambours de la terre et des ondes les plus diverses ne cessent de battre pour annoncer la mort définitive et programmée de cette institution qui a pour nom l’Église du Christ. Disons mieux, l’Église Catholique ! Est-ce un fait nouveau ? Les temps actuels sont-ils pires que ceux d’hier ? L’Église est-elle dans un tourbillon qui va l’emporter ? Laissons là le pessimisme et le doute. Revenons sans cesse à ces mots de Jésus qui seuls sont vrais : « Tu es Pierre et sur cette Pierre je bâtirai mon Église et les puissances du Mal ne l’emporteront pas contre Elle. »

Les attaques
Il y a les attaques de l’extérieur et celles de l’intérieur. Ces dernières sont d’ailleurs plus nuisibles que les premières ! Paul VI pour la fête de saint Pierre et Saint Paul en 1972 affirmait que « Les fumées de Satan sont entrées dans le peuple de Dieu ». Déjà le 7 décembre 1968, il martelait : « L’Église se trouve en une heure d’inquiétude, d’autocritique, on dirait même d’autodestruction. C’est comme un bouleversement intérieur, aigu et complexe, auquel personne ne se serait attendu. » Oui, c’est vrai il y eut en quelques années le départ de 40 000 prêtres, les déviances théologiques et liturgiques, les innombrables contestations au sein de l’Église, y compris des prélats les plus en vue. Il y eut tout cela et tant d’autres événements pitoyables avant. Et aujourd’hui tant de scandales qui semblent nouveaux et de désertions qui semblent irrémédiables.

Mais si l’Église avait dû périr, elle aurait disparu le soir du Vendredi saint ! Il ne restait plus personne, hormis Marie et quelques-uns, peureux et découragés. Si l’Église avait dû être détruite, ayant eu sur son chemin tant de fossoyeurs et d’assassins, il ne devrait même plus y avoir de fumées sur ses cendres froides. Tant pis Satan, tu n’y arrives pas ! Tu n’y arriveras jamais ! Ni toi, ni tous ceux que tu diriges dans l’ombre avec la sournoiserie qu’on leur connaît et la perversité de leurs jugements. Et toi, journaliste en mal d’annonce catastrophique, tu as de beaux jours devant toi pour relayer cette mort qui ne vient jamais, mais que tu attends avec frénésie.

Pour ma part, comme Jeanne d’Arc, je répète : « Le Christ et l’Église m’est avis que c’est tout un ! » Et comme le Christ ne meurt plus, l’Église non plus ne mourra pas. Elle a promesse de vie éternelle !