Le rapprochement des prisonniers politiques basques - France Catholique
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Le rapprochement des prisonniers politiques basques

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Le ministère de la Justice française a officialisé son intention de décider du rapprochement des prisonniers politiques basques dans les prisons de Lannemezan et de Mont de Marsan, pour une vingtaine d’entre eux sur les soixante considérés comme tels.

Au cas par cas à l’heure où la question jiadiste est posée pour près de 2000 procès en vue autour de ce problème nouveau pour la Justice.

Comme rappelé par la directrice adjointe du cabinet du ministère de la justice, Hélène Davo les mêmes règles du Droit pour tour s’appliquent aux prisonniers en fin de peine.

Un sujet sensible des deux côtés des pyrénées sur ce sujet.

Plusieurs associations telles le Collectif des Victimes du terrorisme en pays basque, la Fondation des Victimes du terrorisme, l’Association des Victimes du terrorisme ont fait le voyage auprès du Ministère de la Justice en France pour quérir les informations car le débat demeure vif côté espagnol et les avis divergent.

La Justice en France considère que “l’accomplissement de la peine autorise la perspective d’une telle décision au nom même de la justice avant toute autre considération humanitaire et personnelle.”

Car tout prisonnier ayant accompli sa peine est en droit d’obtenir les avantages possibles en vue d’une libération future.

Il faut en cela que le comportement du prisonnier soit reconnu bon en prison, et que sa personne ne représente plus un risque sur la sécurité ou soit une menace en liberté.

Il serait possible pour d’aucuns de terminer le temps de la peine en Espagne, ou dans des prisons du sud de la France pour d’autres.

Une mesure déjà encadrée pour dix de ces anciens prisonniers politiques en attendant que d’autres demandes suivent dans le temps qui viendra.

Les élus des régions basques, maires, conseillers municipaux, des représentants d’associations d’acteurs de la paix en France ont fait ce même voyage via Paris pour manifester leur choix de trouver “une issue finale à ce conflit du passé en quête de solution aujourd’hui.”

Côté espagnol les esprits sont plus à la controverse sur ce sujet car les faits incriminés furent pour la plupart commis en Espagne, et la sortie de prison sera un jour effective en Espagne pour ceux qui voudront revenir chez eux après cette longue parenthèse dans leur vie passée sous les armes et le bannières du terrorisme.

Autre temps, autre regard vers le futur encore nimbé de souvenirs douloureux de ces violences gratuites, sans réponse !

Des groupements d’églises œuvrent pour ces issues finales en vue d’une paix souhaitable de compassion et d’espérance…