Le bilan d’Anne Hidalgo : Mai 68 enterré à Paris - France Catholique
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Le bilan d’Anne Hidalgo : Mai 68 enterré à Paris

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Il y a un demi-siècle à Paris, des milliers de jeunes manifestants s’extasiaient devant le slogan surréaliste « Sous les pavés, la plage ». Un slogan « soixante-huitard » répété entre quelques citations de Mao, sous les portraits de Marx et de Che Guevara…

Aujourd’hui, à l’approche du bilan prochain et déjà désastreux du mandat improbable d’Anne Hidalgo, maire du Paris des « Bobos » et des « Verts » héritiers de Mai 68, une autre formule vient à l’esprit : elle est hélas moins alléchante : « Sous le béton, la crasse ».

A gauche de la gauche, otage complaisante d’un écologisme hors-sol et adepte imperturbable d’un sectarisme hors du temps, Mme Hidalgo, dans son utopie, se heurte au mur des réalités. La saleté des trottoirs, les rats, les punaises, les germes contagieux, les embouteillages monstrueux et le regain de pollution entraînés par une chasse délirante aux automobilistes, les diktats idéologiques ubuesques, une concession ridicule aux nudistes, une prime calamiteuse à la toxicomanie, un déficit financier sans précédent : le bilan devient difficile à supporter pour les Parisiens et leurs voisins d’Ile-de-France, empêchés de circuler et gênés dans leur travail quotidien.

En Mai 68, on avait écrit sur les murs de Paris : « Soyez réalistes, demandez l’impossible ». Une formule drôle mais absurde, que Mme Hidalgo semble avoir pris au pied de la lettre… Ainsi, elle a placé son mandat municipal sous le signe inquiétant de l’irresponsabilité. Cinquante ans après, c’est l’esprit de 68 qu’elle manifeste à Paris, mais qu’elle enterre, dans son échec, en rêvant le sourire aux lèvres…