La parole n'est-elle qu'aux ennemis de Fillon ? - France Catholique
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La parole n’est-elle qu’aux ennemis de Fillon ?

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Un traitement de sauvage et de faux juges réservés à François Fillon ? Voilà donc le sort dévolu à la France, puisque le seul candidat sérieux et encore capable de venir à bout de nos problèmes techniques, agricoles, politiques, culturels, macroniqes (et j’en passe), est sans cesse contredit, malmené, contré, écharpé, vilipendé, rejeté, condamné par des crieurs de n’importe où, qui d’évidence n’ont aucunement l’autorité d’un vrai juge…

Qui organise ce désastre qui mettra la France à genoux pour au moins cinq ans ? Des prétendus journalistes du « médiumnique » (sutour médiocre en l’affaire) « Canard ‘’enchaîné’’ », tout aussi englués dans les mensonges, les inventions burlesque, les prétentions abusives que certains intellectuels de l’antique Révolution française.

Quand on prête quelque peu d’attention à ce qui vient de se passer depuis quinze jours, est-il vraiment possible de « rester neutre », comme dit avec suffisance M. Nicolas Dupont-Aignan, resté l’un des candidats, peut-être (ou non ?) présidentiable, dont entre parenthèse nous détenons la preuve qu’il ne saurait être le président juste et efficace dont la France en effet manque depuis 2012 ? Il n’a jamais dépassé le seuil de 2,9% (encore suis-je généreux) dans les sondages… Serait-ce qu’il espère, suite à l’éventuel et alors « providentiel » retrait de François Fillon, que la divine Chance de dépasser les 5 % dans les sondages semble bien ne pas devoir se réaliser ? Cela pourtant lui permettrait d’être au moins remboursé de ses frais…

Ah ! Quelque chose d’assez honteux a été accomplie par le Maire de Pau, François Bayrou. Je dois avouer que son « éclat » sur les grandes chaînes en vue de préparer sa candidature inattendue, c’est-à-dire sa manière d’assassiner Fillon, de tenter même de le réduire à rien, m’a, à proprement parler, écœuré, situation qui frôle le vomissement. Pourquoi l’a-t-il accusé vilainement d’être la « proie de l’argent », de laisser le fric « prendre en lui toute la place », de prendre « trop de place dans la vie politique en France » ? Lui qui avoue être son « ami » (sic !), il laisse ainsi comprendre que cet « ami » n’a jamais réussi à résister convenablement à l’attraction de l’argent. Beau tir d’une amitié de trente ans !

Je note en outre que François Bayrou élimine ainsi ce véritable « amour de la France » que sa victime n’a jamais cessé de proclamer, ce qui, soit dit en passant, lui a permis, en tant que « récupérateur » authentique, de s’octroyer l’exclusivité de ce bel amour ! J’ajoute que, lui qui réclamait de Fillon des « preuves » tous azimuts, n’en a, pour l’instant, fournit aucune en vue de justifier ses propres affirmations, ce qui devrait bien lui valoir un Premier Prix d’hypocrisie.

En somme belle fin d’une amitié présumée… Alors que soit donc tuée et dépecée la bête pourvu que sois gagnante la candidature de ce Béarnais à langue de vipère : que donc Fillon n’hésite plus à nous suggérer ce dicton : « Occupez-vous de mes ennemis, mes amis je m’en occupe », souvent interverti : « Occupez-vous de mes amis, mes ennemis je m’en occupe »… À ce propos, je m’étonne de voir que les amis politiques de François Fillon semblent absolument incapables de riposter avec vigueur et justesse aux propos et manœuvres de ces sauvages du « Canard » associés à Macron, espèce rare d’oiseau voisin du Coucou.

Pour moi, et peut-être suis-je trop sévère, quand sur mon écran est apparu le nom de l’hebdomadaire « Canard ‘’déchaîné’’ », j’ai craint aussitôt le « Dire » de chez la plupart des « indignes », c’est-à-dire la foule des « en mesure » d’user des diverses ressources de l’hypocrisie, du mensonge aussi bien que de la prétention abusive : nous savions qu’ils n’hésiteraient jamais de couvrir de boue celui dont ils redoutaient, jusqu’à la férocité, sa capacité à empêcher la Gauche de continuer d’accomplir son travail de sape ; aussi d’alimenter la déferlante des prises de positions et des moissons d’accusations empoisonnées sortant de toutes les bouches de la Gauche, elle qui n’avaient d’autre dessein que d’accabler sans vergogne le seul encore capable de l’empêcher, elle l’ultragauchiste, de gagner la bataille du Pouvoir.

Le « Canard » donc appréhendait naturellement une « dérive » silencieuse comme cela se nomme aujourd’hui… Mais que signifie ce mot des plus employé désormais ? Je crois qu’en réalité ce nouvel usage évite que l’on aille chercher du côté de termes plus ou moins désagréables, plus ou moins exacts, lesquels furent loin d’être évités à l’accusé…

Je prends un exemple : François Fillon a commencé sa campagne des présidentielles ; aussitôt « on », c’est-à-dire un inconnu, n’importe qui, fut-il un chat ou un chien, lança l’oukase, peut-être bien, malgré les dénégations, venu de l’Élysée, qui interdirait tout ce qu’il affirmerait de paraître dans les médias, même un simple propos du genre « ça va bien ? », et qui serait décompté de son temps de parole.

Vraiment, « ils » sont lamentables, mais ils s’en moquent car il semble que les Français ne s’en rendent compte de rien. (Je soupçonne les militants marchant pour la gauche de semer, non de la poudre de perlin-pinpin (quoique…), mais des drogues anti-intelligence, anti-vérité, anti-justice, anti-Fillon etc.

Reste que la Droite, qui ne fait que se taire ou juste murmurer dans l’inaudible, se montre comme tétanisée, totalement surprise, affolée, handicapée, comme déjà prise en un piège de fabrication microniste, totalement persuadée qu’elle a déjà perdue et pour longtemps.

Que leur dire à eux tous pour enfin les réveiller, les voir se mettre debout ? Que demain matin ce sera trop tard et qu’elle sera donc réduite à n’être plus que de la crotte.

Ah, j’ajoute : vive ceux qui résistent !