La blessure de Notre-Dame de Paris, ouverte au cœur de la France, a soulevé un élan mondial de solidarité qui dépasse presque l’imagination. A ce point, on envisage un excédent financier, qu’il est déjà question d’utiliser pour d’autres causes : les besoins ne manquent pas en cette époque de crise matérielle et morale, qui s’est notamment traduite par la fronde des « gilets jaunes », avec ses dérives violentes certes, mais aussi avec ses causes multiples et réelles…
Déjà plusieurs voix se sont élevées en ces « jours saints » qui montaient vers Pâques, pour demander qu’on pense maintenant à aider davantage les pauvres. Signe des temps qui secoue notre torpeur, la maternité blessée de Notre-Dame en ruines peut nous appeler en effet à cet autre élan de générosité, à nous qui sommes les « pierres vivantes » de l’Eglise. Pour que, dans la lumière rédemptrice de la charité, avec un souci de justice, le cœur et l’âme de la France puissent guérir de leurs propres blessures.
Pour aller plus loin :
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