La guerre s’allume au calendrier de l'Enfer - France Catholique

La guerre s’allume au calendrier de l’Enfer

La guerre s’allume au calendrier de l’Enfer

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L’indignation l’emporte, non sur la raison, sise au premier rang de la colère, mais sur le calme qu’il faut impérativement garder tellement l’on est stupéfait, abasourdi, scandalisé : tous les grands de ce monde semblent être devenus furieusement attachés à ce qui traîne au fond de leur caleçon comme à leurs doigts titillés par des désirs insoutenables. Les voilà montés, braguette ouverte, sur leurs grands chevaux, proclamant, tels des ivrognes gagnés par la plus étrange des débauches, qu’il faut donner aux enfants, aux jeunes, aux adolescent, aux adultes, aux vieillards tous les « Droits Sexuels » que l’on peut imaginer, suggérer, faire connaître, détailler, expliquer, mettre en avant, décortiquer, enfin signer sur les tablettes du Pouvoir mondial ! Très exactement une vue totalement hostile à l’Église.

Quelle drogue aphrodisiaque ont-ils donc avalé, ces Maîtres du Monde qui soudain apparaissent esclaves de Satan, les mains rivées aux siennes ? Ici en France la Dame de la Culture signe des deux pieds, tout comme notre gouvernement, tout fier du travail fait par l’ONU… J’ai lu et copié ces « Dix commandements de la sexualité » – mis volontairement au rang de ceux donnés par Dieu à Moïse – : en vérité il ne s’agit que d’une sorte de salmigondis mélangeant ce qui est normal, convenable, à toutes les déviances possibles, les pratiques directement inspirées de ce qu’un confesseur catho reconnaîtrait comme le Péché par excellence, tout semblant délicat et correct alors qu’aucun de ces droits n’est précisé afin de mieux tromper nos pauvres contemporains, si crédules dès que l’on propose divertissements, plaisirs et facilités. Ne sont même pas évoquées les règles de la morale qui permettraient d’éviter le malsain et, entre autres désastres, d’enfermer les jeunes et les adultes dans un carcan d’ignominies.

Que signifient ces dits « Droits » ?

Article 1 : « Le droit à l’égalité, à l’égale protection devant la loi et à n’être soumis à aucune discrimination sur la base de son sexe, sa sexualité ou son genre. »

(Ce qui signifie que l’on ne viendra pas au secours de ceux qui se seront jetés dans un esclavage d’indignité, qui chercheront sans cesse à satisfaire leurs « désirs » comme leurs « envies », sans oublier ce que des criminels mettent sur le compte de leurs « pulsions » : soit seuls, soit avec un ou plusieurs bien nommés « partenaires », volontaires bien entendu : on sait que ces mots se rapporte à des attitude insoutenables (« libre échangisme » par exemple), à des besoin irrépressibles dont l’ivrogne connaît la violence… Il s’agit d’addictions rarement innocentes, plutôt brutales, parfois criminelles… Il arrive que de tels « addicts » se savent en possible situation d’abus, se reconnaissent comme prisonniers d’eux-même, pire : « esclaves », victimes d’une volonté incapable de se motiver, se décider, se reprendre. Mais rien en ce que dit le premier des dits-droits n’est prévu pour que ce pauvre addict livré à la drogue, à l’argent, au jeu, à la débauche puisse sortir de ses cavernes et de ses prisons.)

Article 2 : « Le droit à la participation pour tous, sans distinction de sexe, de sexualité ou de genre. »

(On aurait été heureux que soit définie cette étrange « participation » : elle est pour tous et donc laisse apercevoir le bout du nez des « échangistes » ; en quels lieux conduit-elle, chez quels personnages, à quels projets s’intéresse-t-elle etc.. C’est se moquer du monde que de telles définitions, particulièrement dangereuses, s’interdisent, dirait-on, les explications dont le lecteur découvrant ce lièvre aurait bien besoin. L’expression « sans distinction de sexe etc. » marque clairement que ces sortes d’activités ou de gymnastiques se pratiquent sans tenir compte de la réalité sexuelle des participants…)

Article 3 : « Le droit à la vie, la liberté, la sécurité de la personne et à l’intégrité corporelle. »

(Qui ne serait d’accord avec ce beau et naïf programme ? Mais… faut-il comprendre que ces quatre « droits » dépendent strictement du sexe de chacun (de son « genre » comme de ses « organes », de ses « vices » aussi…) ? La liberté d’un être humain ne s’exerce-t-elle donc qu’en fonction de telles capacités sexuelles indifférenciées ? Faut-il penser toujours à son sexe quand on « réfléchit » par exemple à la beauté, à la tendresse, à son travail, à la politique ? La « sécurité de la personne », ici clairement accolée au sexe, comment la définir en ce qu’elle exige ? Quant à l’« intégrité corporelle », d’innombrables ennemis la menace, qui sont loin d’être tous relatifs au sexe en ses fonctions : je pense notamment à ce que des pédophiles infligent comme tortures à des petits enfants. Ce sont pourtant des personnages très sensibles à l’énumération de ces « droits » définis ou compris comme des atouts protecteurs… J’imagine que les auteurs de ces « dix articles » pensaient qu’ils étaient indispensables à la dite « intégrité »… Déjà s’entrevoie une conséquence qui serait tragique si tout cela prenait corps : comment jugera-t-on des criminels qui pourront « se cacher » derrière par exemple l’excuse de leurs « pulsions », ce qui leur vaudra nécessairement « l’absolution » des juges…)

Article 4 : « Le droit au respect de la vie privée. »

(Avons-nous entendu dire que l’on pouvait jusqu’ici ne pas respecter la vie privé de nos concitoyens, notamment quand ils sont deux dans leur lit commun ? Qu’il s’agisse, si je comprends l’intention, d’hommes ou de femmes, mais non en couples de non-semblables… Pouvait-on croire qu’il s’agissait de réalités nauséabonde (ce substantif et devenu très serviable) ? Par exemple venir interrompre un banquet tardif, à moins qu’il soit assez déshabillé pour intéresser des inconnus, comme quoi les fameux « dix droits » désaxent tragiquement notre imaginaire.)

Article 5 : « Le droit à l’autonomie et à la reconnaissance devant la loi. »

(On devine ici que cette « autonomie » doit être reconnue dans l’absolue de la loi, quel que soit celui ou celle qui désire cette « reconnaissance », quel que soit ce que l’on veut rendre reconnaissable : mais il s’agit de quelle « loi » ? Il aurait été honnête de la préciser. Car certaines autonomies sont nuisibles : par exemple une dame ou un monsieur, l’un ou l’autre un peu fol mais pas assez pour être soigné en établissement psychiatrique… Par ailleurs, certaines personnes ne désirent pas être reconnues, par exemple un terroriste ou… l’un des artificiers de ces misérables « articles »… ou un pédophile, ou un amateur de bijoux gratuits… Etc.. Décidément ces « droits » sont vraiment insuffisamment cadrés.)

Article 6 : « Le droit à la liberté de pensée, d’opinion et d’expression ; le droit à la liberté d’association. »

(En quoi ces droits-là doivent-ils quelque chose au « droit sexuel » ? L’être humain doit disposer de la liberté de pensée, quel que soit le sujet abordé, même si la réalité de son sexe ne fonctionne plus que dans son imaginaire. Hier, une de nos ministres lança une menace touchant aux « libertés d’expression et d’opinion » : en quoi ces libertés doivent-elles être logées dans la liste des « Droits sexuels » ? Pour ce qui touche à la « liberté d’association », il est possible que des régimes totalitaires la refusent, mais chez nous ? Un soupçon traverse l’esprit : des associations réservées aux seuls hommes, d’autres aux seules femmes pour des activités sexuelles… des femmes ou des hommes voudraient sans succès participer aux actions de groupes de sexe opposé ? Il convient que les États soient prudents, et qu’ils limitent les droits de certaines associations aux buts très particuliers, empêchant que l’on pénètre en leur sein librement… Toujours l’obscure « intention »…)

Article 7 : « Le droit à la santé et de bénéficier des progrès de la science. »

(Ce droit existe : ce qui manque c’est souvent la monnaie, ce qui interdit de bénéficier de ces progrès : on entend ici ce qui est dit sans mots… Détail : quand un médicament coûte une fortune la « vox populi » sait bien qu’il est impossible d’en assurer la distribution sans restriction quoiqu’elle soit réclamée par de bonnes âmes, enchantées de ruiner le pays. S’il fallait que tout un chacun bénéficie de tous les progrès de la science, il faudrait aller piller tout l’or de Fort Knox : hasardeux, pour le moins. Il est vrai qu’il s’agit ici des progrès en sexualité… On pourra peut-être un copuler allègrement à 154 ans : bonjour des dégâts !)

Article 8 : « Le droit à l’éducation et à l’information. »

(Décidément, tous les droits connus, comme celui à l’éducation et à l’information, paraissent relever du « Droit sexuel ». Stupéfiant ! Pour l’information, notamment sur les ondes, il n’y a pas défaut, plutôt excès, au point que souvent l’auditeur comme le spectateur apprécierait un étiage au niveau zéro ! L’être humain ne serait-il, pour ces auteurs, qu’un sexe en action dont tout le corps et tout l’esprit comme tout l’ADN dépendraient ? Question désuète : faut-il vraiment donner aux petits enfants1 une information détaillée sur ces sujets ? Sur eux veillent des anges gardiens : prions avec eux.)

Article 9 : « Le droit de choisir de se marier ou non et de fonder et planifier une famille et de décider d’avoir ou non des enfants, quand et comment. »

(Ici le frémissement du nez des auteurs est révélateur de l’intention sous-jacente qui soutient ces propos hypocrites : car en fait « l’ennemi est la famille », et sans doute particulièrement la famille de type traditionnel dont il faut avoir la peau de tout urgence. Notre gouvernement a déjà programmé ce qui sera avant mai 2017, i.e. des lois hostiles à cette tradition. Pour ces scribes qui ne font que reprendre à leur charge les desseins de la Franc-Maçonnerie, maîtresse en notre gouvernement : la famille, est-il compris, doit évoluer en suivant l’évolution des mœurs qui ne cesse d’être promue depuis les hauteurs de l’ONU, de l’Unesco et de Matignon : comme si l’amour familial, multi séculaire et même millénaire, devait se plier aux fantaisies, inconsistantes et grossières, de nos modernes !)

Article 10 : « Le droit à l’application des principes de responsabilité et de réparation – 2. »

(Comme tout au long de cet examen, les précisions manquent cruellement : que sont donc ces « principes » inexpliqués de cette « responsabilité » restée muette et dont on ne sait rien ? L’homme d’aujourd’hui n’entend pas qu’on lui serve la sauce sans en préciser la recette. Par exemple, il y a eu des actions innommables dans nombre de collèges et lycées cherchant à faire admettre que l’être humain n’est que sexe : ces apprentis dictateurs intellos, trémulant de la glotte, n’ont en fait cherché en nous fourguant ces dix bestioles dont rien ou presque ne subsiste pour apaiser notre faim qu’à se goinfrer des pâtisseries des modes issues en direct de l’enfer lui-même, qu’à boire aux trayons des grasses vaches de l’ONU : ils s’imaginent avoir réglé les termes de la prochaine dictature des mondialisés, grand bien leur fasse, car ils seront sérieusement suivis dans nos lunettes cosmiques.)

Tout de même, ces choses effrayantes enfin dites, je m’interroge sur ce que l’Église va répondre, car elle va devoir de donner en détail son avis au sujet de cette affaire des « Droits sexuels » tels qu’ils ont été fagotés par des ennemis de nos familles ; sur aussi et naturellement la façon dont les cathos vont réagir, du moins ceux qui auront trouvé cette information : je fais confiance cependant sur ce qui sera, dans un temps peut-être plus proche qu’on ne le suppose, la réponse de Dieu : cette conviction vient de ce que j’ai découvert récemment dans les propos que le Christ a tenus à une mystique vendéenne remarquable, Sœur Claire Ferchaud à Loublande, en les nombreuses années du siècle dernier : je rassemblerai bientôt les plus explicites, dont la fermeté et même la sévérité ont été pour moi réconfortantes.

« Ne crains rien, je règnerai malgré Mes ennemis » : parole de Jésus qui rassura Claire alors qu’elle recevait également deux promesses : « Si tu crois, tu verras la puissance de mon amour », suivi de « Ne crains rien, je régnerai par la messe ». L’on verra bientôt qu’il s’agit là d’un projet immense et admirable.

  1. Il y aurait eu, semble-t-il, des actions innommables en direction des enfants et de jeunes ados, telle une « expérience de fellation » programmée dans une classe de Quatrième… mais qui dut être annulée grâce à l’intervention de membres de Vigie Gender…
  2. Source : International Planned Parenthood Federation (IPPF), Londres, 2008.