La Justice de Gauche nous ment légalement - France Catholique
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Van Eyck, l'art de la dévotion. Renouveau de la foi au XVe siècle
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La Justice de Gauche nous ment légalement

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Faut-il que tant de professionnels de la presse française soient, trop nombreux, aussi partisans que possible, militants et de parti pris : jusqu’à l’invraisemblable ? Hargneux aussi, au point d’imiter des sangliers chassés de leur mare de boue…

Ils osent transformer en affaire douteuse qu’un homme public, François Fillon, aie reçu des cadeaux « utiles », ici des costumes – fait dont je me contrefiche –, sans d’ailleurs réussir, du moins pour l’instant, à faire connaître le donateur qui n’a d’ailleurs pas à être incriminé lui qui aurait alors le droit de porter plainte devant la Justice : sans même être capables d’inventer une solide explication sur ce don qui dut bien avoir une raison d’être… Nous n’avons d’ailleurs pas à en connaître le pourquoi…

Ils continuent même, cherchant sans cesse à l’atteindre en son honnêteté, en sa réputation, de l’accuser d’on ne sait quelles « malversations »[1] sans même avoir la moindre preuve valide à nous fournir sur certaine d’entre elles, voilà ce que ces « journalistes » politiques se donnent le droit d’« oser » sans aucunement avoir à mettre sur le papier ces fameuses preuves que personnellement je devine ne pas exister alors qu’elles devraient l’être. Je m’étonne que ces sortes d’audaces insolentes qu’aucun juge n’a jugé devoir faire taire alors qu’il allait de soi qu’elles relevaient d’une grave entorse faite à la vérité. Mais cette corporation, quand elle oublie sa déontologie, sait se servir des approximations les plus abstraites, les plus suggestives, les plus insinuantes…

Quand on est absolument certain d’un fait désagréable et que l’on a la capacité de le faire connaître sans user du moindre mensonge, sans être également connu pour un fantaisiste, alors il convient de faire connaître le fait en question : mais en étant en mesure de donner la preuve de ce qui est allégué.

Donner la preuve ? Cette nécessité n’est plus que fort rarement appliquée. Les accusations du « Canard enchaîné » se sont passées de ces arguments qui auraient permis aux journalistes de rester sérieux et véridiques.

Nous entendons depuis des semaines des gens non qualifiés qui ne cessent d’accuser François Fillon sans jamais donner les preuves attendues, les preuves absolues. On nous a seulement raconté toutes sortes de babioles comme s’il s’était agit d’affaires monstrueuses, on est allé jusqu’à l’accuser d’avoir joué avec l’argent public sans nous donner d’indices flagrants, des papelards explicites. Rien ! C’est fabuleux, mais il s’agit là d’une Justice gauche qui se donne le droit de nous mentir et contre laquelle nous ne pouvons rien. Nous sommes sous un gauchisme souverain qui pourra tout se permettre tant que le régime politique actuel n’aura pas enfin fermé sa porte et donc cessé de troubler la France : nous avons la preuve que ce régime n’hésite jamais à tout métamorphoser… jusqu’à même la Justice !

Dominique DAGUET

PS. : Comme toujours, mon lecteur a d’avance le droit de me trouver excessif : mais c’est à travers cet excès que peuvent se dessiner quelques vérités parfois imperceptibles.