Grande-Synthe : le camp des migrants parti en fumée - France Catholique

Grande-Synthe : le camp des migrants parti en fumée

Grande-Synthe : le camp des migrants parti en fumée

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Le camp de migrants de Grande Synthe près de Dunkerque a été réduit en cendres par un immense incendie criminel : ce bûcher a été allumé par quelques migrants lundi soir, après une rixe ultime entre Afghans et Kurdes. A la fois inattendu et prévisible, ce drame s’est produit après des mois d’incidents violents, traduisant la grande précarité de la politique d’accueil menée là avant et après le démantèlement de la « Jungle » voisine de Calais.

Voulu et réalisé par le maire écologiste de la commune, Damien Carême, pour résorber un emplacement voisin transformé en cloaque insalubre, ce camp de 300 chalets qui abritait 1500 migrants a brûlé comme une boîte d’allumettes, dans un dangereux sinistre qui a fait une dizaine de blessés. Auparavant, la rixe entre migrants avait fait six autres blessés à l’arme blanche. D’autres bagarres se sont déroulées pendant cette nuit d’horreur à la lueur des flammes. Deux migrants sont tombés dans un canal voisin. Les quelque deux cents CRS qui cherchaient à faire cesser ces affrontements ont essuyé des jets de pierres dans ce terrain devenu chaotique où toute progression était difficile.

Cependant, Outre-Mer, en Guyane, la grève générale de la population a tourné à un affrontement où deux commissaires de police ont été gravement blessés. A quelques jours des élections présidentielles, le quinquennat problématique de François Hollande s’achève dans une confusion qui peut laisser songeur. Au point de réfléchir à la nature de l’alternance possible.