S’abritant derrière la belle formule d’Henri-Irénée Marrou : « …le roman historique est aussi un instrument de la connaissance du passé ! », Luc de Goustine a osé écrire « le roman » de Bernart de Ventadorn.
Son œuvre l’émerveillait, son personnage le hantait, le provoquait par son alliage de tendresse et de fatuité, de puissance poétique et de narcissisme. Il lui fallait le suivre en quelque aventure et, surtout dans sa venue au monde en tant que poète et artiste du Trobar.
Sans la moindre illusion sur les sourires ou les agacements qui peuvent naître à la lecture de ces pages par de hauts connaisseurs de la tradition troubadouresque, Luc de Goustine a pensé qu’il fallait pourtant leur annoncer ce livre – vous l’annoncer comme un divertissement, ou comme l’une des séances ou session de razon chère à nos amis du XIIe siècle. Il s’agit de laisser galoper la langue et tanguer la cervelle.
Voici donc ce roman, et, pour mieux l’éclairer, voici le texte de sa courte préface.
A celles et ceux qui suivront cette chevauchée, nous souhaitons bonne monture et cor joven.
