Benoît XVI émerveillé par la « Sagrada Familia » et avocat de la famille - France Catholique
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Benoît XVI émerveillé par la « Sagrada Familia » et avocat de la famille

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Benoît XVI a été émerveillé par la « Sagrada Familia », ses dimensions, sont style unique. En Espagne, en deux jours, le Pape s’est adressé à toute l’Europe, de l’Altantique à la Méditerrannée, des Chemins de pierre de Compostelle aux routes de la mer, et donc aussi à tout le monde hispanophone, très à l’écoute, comme il s’était adressé au Commonwealth et au monde anglophone lors de son voyage au Royaume Uni. Ces « sauts de puce » de Benoît XVI dans les sanctuaires d’Europe ont une résonnance qui dépasse les frontières des Nations et des cultures.

On attend avec impatience l’audience de mercredi prochain où il brossera lui-même un bilan de Compostelle et Barcelone. Mais le pape a quitté l’Espagne ne disant « Hasta Luego ! » Ce n’est pas fini. Cap sur Madrid 2011 !

Le directeur de la salle de presse du Saint-Siège, le P. Federico Lombardi a fait un premier bilan en rencontrant la presse, dimanche, 7 novembre, à Barcelone, après la messe de consécration de la nouvelle basilique qui n’a de « mineur » que le titre !

Le Pape avait déjà été heureusement surpris, note le P. Lomabardi, par le nombre de personnes qui l’attendaient joyeusement à son arrivée à Barcelone, et les jeunes en fête sous les fenêtres de l’archevêché dès samedi soir.

Le Dieu de la Sagrada Familia. « Cette célébration a été vraiment extraordinaire pour l’atmosphère dans laquelle elle s’est déroulée. Ce Temple très original continent une richesse de sens et de symboles extrêmement grande : c’est tout l’univers de la vie chrétienne. En parlant de Gaudi et de sa vision, le pape a bien mis en relief comment celui-ci lisait le livre de la nature, le livre de l’Ecriture et de livre de la liturgie, et vraiment, en entrant dans cette église, on le remarque ! Je crois que le pape, qui est aussi un expert en liturgie, a vécu cette célébration avec une intensité particulière, parce que c’est une célébration qui exprime plusieurs dimensions : celles de la communauté de l’Eglise et de la nature, insérées dans l’histoire du salut. En tant que la le Benoît XVI avait déjà consacré un autel, à Sydney. Il a aussi consacré des églises, mais, naturellement, de dimensions, et de significations bien moindres. Par cette célébration, il a vraiment pu exprimer la principale signification de ce voyage, c’est-à-dire, le primat de Dieu ». Radio Vatican titre en effet : « Benoît XVI a « rappelé Dieu » à l’Europe ».

La Famille et la société. Un message aux Etats, aussi. « Cette église, a fait ensuite observer le P. Lombardi est dédiée à la Sainte famille de Nazareth et la référence à la famille vient donc spontanément. C’est un sujet d’une grande actualité, et il était logique que le pape s’y réfère. C’est aussi l’un des grand thèmes du pontificat : rappeler continuellement cette vision chrétienne de l’homme qui a dans la famille un point de référence absolument fondamental pur la construction de la société, or le plein développement de la personne humaine, pour l’accueil de la vie… voilà toutes les dimensions que la vie familiale permettent et qui ne sont souvent pas protégées et rappéles dans notre culture et la société actuelle ».

Et à propos des paroles de Benoît XVI sur l’anticléricalisme agressif qui s’est développé en Espagne dans les années Trente, lors de sa rencontre avec les journalistes du vol papal entre Rome et Compostelle, le P. Lombardi a voulu désamorcer un début de polémique : pas de contradiction, dit-il entre la dénonciation de la sécularisation de l’Europe et le constat de la vitalité de l’Eglise du Vieux Continent. Le Pape a souligné que l’Eglise veut « la rencontre », pas « l’affrontement ».

NB