Alerte sur la nomination en catimini de Véronique Fournier à la tête du Centre national Fin de vie. - France Catholique
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Alerte sur la nomination en catimini de Véronique Fournier à la tête du Centre national Fin de vie.

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Le Collectif Soulager mais pas tuer prend acte avec inquiétude de la nomination en catimini du Dr Véronique Fournier à la présidence du nouveau Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie. L’arrêté du ministère de la santé*, daté du 7 avril et publié au Journal Officiel le 15 avril dernier, est jusqu’à présent passé sous silence par la plupart des médias, exceptés ceux de la profession médicale.

Le Gouvernement n’a manifestement pas voulu tenir compte des craintes et critiques exprimées par de nombreux professionnels de la santé et de la fin de vie en janvier dernier, quand ce projet de nomination avait été étrangement divulgué par un article de presse**.

Pour Tugdual Derville, l’un des porte-parole nationaux de Soulager mais pas tuer, « cette nomination confirme pleinement notre alerte contre les ambiguïtés contenues dans la nouvelle loi sur la fin de vie. Véronique Fournier étant adepte de « l’euthanasie palliative », une formule qui entretient de graves confusions. Ceux qui ont cru devoir soutenir la notion de sédation profonde et continue jusqu’au décès ont fait preuve de légèreté et de naïveté. Il est temps que le monde des soins palliatifs clarifie son éthique, de même que les nombreuses spécialités médicales les plus concernées par la fin de vie. En effet, avec les théories promues par le docteur Fournier, c’est l’euthanasie masquée, sans prise de conscience de la société ni droit à l’objection de conscience des soignants, qui pourrait insidieusement remplacer les véritables soins palliatifs et l’accompagnement de la fin de vie, respectueux de la personne qu’il faut toujours soulager mais jamais tuer. »

Les Comités de vigilance, que Soulager mais pas tuer met en œuvre dans toutes les régions de France, se voient confirmés dans la légitimité de leurs missions : les citoyens et les professionnels de la santé doivent plus que jamais veiller à protéger les personnes vulnérables de toute dérive euthanasique, ainsi que promouvoir les bonnes pratiques en matière de soins palliatifs et d’accompagnement des patients en fin de vie.

* Publication au JO du ministère de la Santé (15 avril 2016)

** Article de Libération du 7 janvier 2016