Adorer pour prier et prier pour adorer - France Catholique
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L'amour du travail bien fait avec saint Joseph artisan
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Adorer pour prier et prier pour adorer

Comment trouver l’équilibre entre la vie de prière et la fréquentation du sacrement eucharistique ?
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Vivre l’oraison dans l’intention eucharistique, c’est pratiquer ce que la Tradition appelle la « communion spirituelle ». Nous l’avons développée à propos de l’impossibilité pour beaucoup de communier liturgiquement durant les récentes périodes de confinement – belle occasion de prendre conscience du fait que la grâce des sacrements ne dépend pas de leur célébration, même si elle conduit à leur célébration, et forme en nous l’intention de les recevoir.

La grâce du sacrement

La manducation spirituelle de la chair spirituelle du Christ ne consiste en rien d’autre que de mettre notre cœur en sa puissance, et cela à travers des actes et l’application de la volonté… La manducation corporelle, c’est recevoir le corps du Christ corporellement, dignement ou indignement, pour la vie ou pour la mort.

Certains ne font que la communion spirituelle, sans recevoir le sacrement – corporellement – ; ce sont ces cœurs bons et purs qui soupirent après le Saint-Sacrement, au temps où l’on ne peut le leur donner. Ceux-ci reçoivent la grâce du sacrement, peut-être plus que ceux qui le reçoivent liturgiquement, toujours en proportion de leurs désirs et de leurs dispositions. Un brave homme peut ainsi communier (spirituellement) cent fois le jour, qu’il soit n’importe où, malade ou bien portant.

Remarquons que cette orientation eucharistique de l’oraison ne dépend ni de la distance, ni de la visibilité de l’hostie : en ce sens, on peut adorer le Christ au Saint-Sacrement en restant chez soi, par exemple lorsque l’éloignement ou la maladie nous retiennent à la maison. Cependant, entrer dans une église, s’approcher du tabernacle et se mettre à genoux, aide à la prise de conscience de cette présence, même si cette présence n’en dépend pas. Tout comme l’oraison nous est plus facile en certains lieux et dans certaines positions, même si Dieu est présent toujours et partout.

Retrouvez l’intégralité de l’article dans le magazine.