Née à Paris en décembre 1906 sous le prénom d’Adolphine Germaine – le prénom Agnès ne sera entériné par l’état civil qu’en 1956 – elle ne sort de l’anonymat qu’à la fin des années 1940 par le truchement de deux publications, La belle vie de Notre-Dame (1949) évoquée ci-dessus et destinée à la jeunesse, et ses Méditations sur Notre-Dame, publiées la même année, bien sûr aux éditions Fleurus. Il ne s’agit pas alors de son coup d’essai : juste après la guerre, en 1946, elle avait publié une réflexion sur la prière mariale par excellence – Blanc, rouge et or : notre rosaire, aux éditions de l’Union des Œuvres catholiques de France – et ses Contacts avec le Christ – sortis en 1947 chez le même éditeur.
Titres emblématiques
Sans elle, la collection « Belles Histoires, Belles Vies » aurait-elle connu le succès qui fut le sien ? Assurément non, car on lui doit quelques-uns de ses titres les plus emblématiques. Vingt-neuf au total sur un ensemble de 98 albums ! Certes, Agnès Richomme n’était pas maîtresse de l’ordre des publications : l’abbé Courtois et son équipe étaient là pour superviser la pertinence et la cohérence des titres édités. Néanmoins, on distingue chez elle, dès le début de l’aventure, un éclectisme qui témoigne de sa largeur de vue spirituelle. Le troisième titre de la collection, après L’histoire du Salut, et L’histoire de la Sainte Vierge – rien de moins – est consacré à… Anne-Marie Javouhey, immense missionnaire, fondatrice des Sœurs de Saint-Joseph de Cluny, figure ardente du combat pour l’abolition de l’esclavage, qui n’est encore « que » bienheureuse.
Moderne et enracinée
« Belles Histoires, Belles Vies » témoigne ainsi par ses choix éditoriaux d’une audace très moderne, dans le sens noble du terme, mais elle reste aussi profondément enracinée dans les fondamentaux.
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