La question des migrants concerne les pays les plus proches de la méditerranée, particulièrement depuis quelque peu l’Espagne et le Portugal.
La politique de Frontex chargé par l’Union Européenne du controle des frontières est directement en situation et sous pression migratoire qui évolue depuis ces dernières semaines de la Grèce, l’Italie vers l’Espagne.
L’augmentation de 124 % de ce flux vers ce pays montre l’acuité du sujet et les mesures proposées par Frontex lors d’une conférence tenue à Madrid par le directeur exécutif de l’organisation devant le courant actuel, le prouvent.
La Mer de Alboran est le creuset du phénomène où le phénomène migratoire se développe ainsi de Gibraltar vers le Portugal.
Les opérations menées par Frontex telles Indala en Espagne ont demandé des budgets conséquents, 6 millions d’euros en 2017 au bénéfice de ce pays. Un budget en baisse pour 2018 passant à 5,8 millions selon les prévisions actuelles ; en grèce de 42 millions à 40,6 millions pour 2018, et pour l’opération Triton en Italie de 45 millions en 2017 à 43, 2 millions pour cette année.
L’augmentation du nombre des migrants est en nette évolution en Espagne, tandis qu’elle baisse en Grèce et en Italie bien que ces pays demeurent objet d’une pression constante du phénomène.
La Grèce reçut en 2017 41 720 arrivants, pour 22 800 en Espagne.
Les migrants de Grèce viendraient plutot de Syrie et d’Irak, ceux de l’Espagne, du Maroc, d’Algérie et des pays sub-sahariens avec lesquels l’Espagne a conclu des accords bilatéraux sur le sujet.
Frontex envisagerait de déplacer ses bateaux de controle, ses avions et une partie de ses observateurs de la Grèce vers l’Espagne selon un projet pilote à l’étude par défaut d’une politique commune en matière de controle migratoire de chaque état, renvoyant à l’Organisation la mission de réaliser les vérifications par ses propres usages.
La région de Cadix concentre le phénomène migratoire du sud de l’Espagne avec la plus vive acuité aujourd’hui.
40 % des arrivants seraient en provenance de l’Algérie et du Maroc, 60 % de pays africains sub sahariens.
En 2017 Frontex organisa 339 vols de retour de migrants irréguliers pour 14 000 personnes concernées, soit 2 % du total, les 98 autres pour cent étant organisés par les états européens eux mêmes.
Le phénomène migratoires selon les chiffres officiels est évalué en Espagne à 10 231 en 2016 et 22 800 en 2017.
En Italie de 181 376 en 2016 à 119 046 en 2017.
En Grèce de 182 277 en 2016 à 41 720 en 2017, une baisse notable de 77 %.
Sujet on ne peut plus sensible dans ces pays du sud de l’Europe, confrontés à la baisse démographique endémique depuis plusieurs années consécutives, les migrants concentrent toutes les appréhensions et les défis du présent face au phénomène qui continuera à attirer le regard de chacun face à l’avenir…
Fx Esponde
Pax christi Bayonne