Le cambriolage est une activité en plein essor en France, avec une augmentation de 50% de ce type de délit sur ces cinq dernières années : de 2008 à 2013, les cambriolages enregistrés par la police sont passés de 190.700 à 214.300 et ceux enregistrés en « zone gendarmerie » de 129.400 à 157.000, ce qui donne une « fourchette » globale allant de 310.100 il y a 5 ans à 371.700 pour cette année 2013.
Ce chiffre ne comprend pas les vols commis dans les entreprises ni ceux commis dans les exploitations agricoles, dont on sait qu’ils sont eux-mêmes en nette augmentation, souvent du fait de bandes venues d’Europe de l’Est, se déplaçant souvent d’une région à l’autre à travers la France, en commettant de 5 à 10 méfaits par jour.
Autrefois, on appelait les cambrioleurs des « monte-en-l’air », du fait de leur aptitude à escalader les murs. Aujourd’hui, c’est leur activité coupable qui grimpe, non pas le long des murs, mais en haut des colonnes de statistiques. Ce n’est pas plus rassurant.