Dès que vous posez le pied en Terre sainte, Israël et Palestine, vous entendez parler du statu quo. De quoi s’agit-il ? D’un accord concernant la répartition entre les différentes Eglises et l’utilisation des Lieux saints. Essentiellement, la basilique de la Nativité à Bethléem et celle du Saint-Sépulcre à Jérusalem. On ne peut rien faire qui soit contraire ou qui ne soit pas prévu par le statu quo. Tout n’est pas négatif dans ce statu quo puisque, aussi bien, il permet à chaque culte de s’exercer les uns à la suite des autres. Théoriquement, on ne se marche pas sur les pieds. D’où vient-il ? Après un conflit survenu à Bethléem. Il a été imposé par la France et avalisé par la Sublime Porte. Depuis 1854, personne n’a été capable de le changer. Ainsi, les Franciscains continuent de célébrer la vigile pascale le samedi saint au matin selon l’ancien rite et ne peuvent pas appliquer la réforme liturgique.
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Pour aller plus loin :
- Les chefs des Églises de Jérusalem expriment leur vive inquiétude concernant le statu quo dans une lettre
- Ouverture du Synode pour le Proche Orient
- En vue du prochain Synode pour le Moyen-Orient
- La Terre sainte à l'heure de la visite de Benoît XVI
- Des nouvelles de Berlanty Azzam, étudiante à l’université de Bethléem, renvoyée à Gaza