Le "plug annal", viol de l'innocence - France Catholique
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Van Eyxk, l'art de la dévotion
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Le « plug annal », viol de l’innocence

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Sur la place vendôme, la FIAC (Foire Internationale d’Art Contemporain), qui se tient actuellement au Grand Palais, a fait installer, le 16 octobre, une structure gonflable en plastique vert de presque 25 m de haut et intitulée Tree (arbre). Une sorte de sapin de Noël aux formes arrondies ? Non pas ! Un « plug annal »… On passe pour un imbécile si on ne connaît pas ce mot et pour un pervers hypocrite si on s’est renseigné sur Internet et qu’on a vérifié que la forme de l’œuvre d’art en question correspond bien, sans contestation possible, à ce petit objet en plastique proposé sur catalogues à partir de 3 ou 4 euros, et que certains se mettent entre les fesses dans un but de satisfaction sexuelle.

On découvre, lors de la même recherche, que l’auteur de cette œuvre a déjà produit d’autres installations scatologiques ou de nature zoophile et pédophile. Tout cela étant en libre accès, encore que personne ne soit en théorie obligé d’avoir Internet. En revanche, plus difficile d’échapper à la polémique suscitée par l’« œuvre » en question dont tous les médias ont parlé avec plus ou moins de pudeur.

Le viol de cette pudeur était bien le but recherché par les auteurs de cette provocation. Le scandale est censé faire monter la cote d’un artiste. Dans la nuit du 17 au 18 octobre, un inconnu a mis le compresseur en panne et la baudruche s’est dégonflée. On applaudirait volontiers ce geste civique tant est illégitime le fait de violer, par l’étalage de ses pratiques sexuelles scabreuses, l’innocence de ceux qui n’en savent rien ou qui ne veulent pas avoir à y penser, si on ne soupçonnait pas que quelque complice de l’artiste, pourrait être à l’origine de « l’attentat ». Cela se serait déjà vu.

Paul CHASSARD