Le destin de la France - France Catholique
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Le destin de la France

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Le destin de la France de demain est ans les mains de jeunes
Français dont « 20% sont d’origine étrangère » — Le rapport du HCI
Votre sujet : Un de défis humanitaires, culturels et matériels le plus
graves et urgents auquels fait la France aujourd’hui est, comme le
constate le tout récent rapport du Haut Conseil à l’intégration (HCI),
que (Le Figaro) « l’intégration par l’école « ne va plus de soi » ».

En effet, « les élèves d’origine étrangère se trouvent concentrés.
Alors qu’ils représentent 20% de la jeunesse française, ils constituent
57% des mineurs en Seine-Saint-Denis, 41 % à Paris, 40% dans le
Val-de-Marne et le Val d’Oise. Cette surreprésentation dépasse les 60%
dans vingt communes, pour l’essentiel en Ile-de-France. En 2005, en
Seine-Saint-Denis, un jeune sur cinq est d’origine maghrébine et plus
d’ un sur six est originaire d’Afrique subsaharienne. Cette
concentration de jeunes issus de l’immigration est encore plus forte à
l’échelon communal, et dans certaines villes comme Clichy-sous-Bois,
Aubervilliers ou La Courneuve, les trois quart de la jeunesse est
d’origine étrangère ».

On ne doit pas avoir une imagination hors de commun pour constater que
chaque 5ème jeune de la jeunesse française, jeune « d’origine
étrangère », deviendra demain chaque 5ème citoyen de la France, elle ou
lui aussi « d’origine étrangère » — avec quelle vision de ses
intérêts et de ses responsabilités ?

Je suis particulièrement habilité de poser cette question car moi et mes
enfants sont aussi « d’origine étrangère ». Sauf que par une grâce
particulière que je ne mérite pas, la France qui m’a accueilli,
c’était, reste et restera pour toujours la France de la Vierge Marie —
la Sainte patronne, voire la Mère céleste de cette nation qui ne l’a
jamais abandonné.

Mais qui est la France pour les parents des enfants et jeunes d’origine
maghrébine ou subsaharienne ? Et qui sera-t-elle pour ces jeunes devenus
adultes ?

Cela n’est pas une appel à discrimination quelle qu’elle soit. Tout
au contraire, cela veut être un humble rappel aux « français de souche »
que la responsabilité civique française ne peut que se dégrader
moralement et intellectuellement si elle se veut juste laïque ou juste
nationaliste.

Honnêtement parlant, les défis de l’avortement et de l’intégration
des jeunes d’origines étrangère demandent des attitudes beaucoup plus
chrétiennes — comme le sacrifice de (aujourd’hui sainte) Jeanne Jugan
ou celui de sainte Jeanne Delanoue.

Dr Edouard BELAGA