L’apport des chrétiens sans rivaux - France Catholique
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L'amour du travail bien fait avec saint Joseph artisan
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L’apport des chrétiens sans rivaux

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M’étant réveillé fort tôt, comme pour fêter l’arrivée de février, et donc l’approche des matins lumineux, des soirées moins noires, l’espoir requinqué d’un retour proche du printemps, j’en suis venu à rêvasser sur ce que le monde chrétien avait pu accomplir, en France comme ailleurs, de grand, d’admirable, de prodigieux ! C’est que les nouvelles politiques de l’heure ne portent pas à se réjouir… tandis que la gloire du christianisme a le don de m’éjouir, de me rendre heureux. Je laissais donc de côté, très volontairement, les péchés, les abus, les petitesses, les cruautés que nos chers ancêtres dans la foi ont pu commettre : ils étaient comme nous tous de pauvres pécheurs. Je ne m’intéressais donc qu’aux œuvres ! Celles des saints et celles de l’Église institution ; celles également des peintres et sculpteurs, des musiciens et des écrivains sans oublier les philosophes, les politiques, les hommes de loi etc..

En somme tous ceux qui ont laissé des traces vérifiables en tant que legs ayant fait progresser l’humanité, chaque nation, tout être humain.

Alors j’ai compris, avec une sorte de jubilation sans mélange, que ces apports innombrables constituent un ensemble sans aucun équivalent dans l’histoire : ce serait un travail admirable qu’un groupe de chercheurs retraités — des historiens couvrant l’ensemble des disciplines touchées par l’action des chrétiens depuis l’avènement du Christ – prennent en main une telle évaluation qui permettrait au vulgus pecus 1, ou les ignorants de tout poil, les masses, le bas-peuple, le commun des mortels, d’enfin se rendre compte de ce que chaque citoyen d’aujourd’hui « doit » à ve vieux mais toujours renouvelé christianisme si vilipendé par un troupeau d’ignorants… ne serait-ce que les si nombreux emplois qu’a engendré le tourisme, dont on sait parfaitement qu’il se nourrit à 50% au moins de l’existence des monuments chrétiens… Je n’oublie pas l’ensemble des vrais progrès sociétaux accomplis tels la fin de l’esclavage, le respect dû aux femmes etc..

Je repense à ma note d’hier sur les journalistes de gauche si férocement anticathos : pour leur dénier le droit de décrier comme ils le font ceux qui ont si merveilleusement accompli des prodiges qu’ils sont bien incapables de copier. Ah, tout de même, quand ils auront apporté la preuve qu’ils ont fait ou font ou feront mieux qu’eux, alors je leur restituerai très volontiers ce « droit ». Pour l’instant, ce sont des usurpateurs de réputation, des négateurs des droits moraux : ils se servent de nos héritages tout en les desservant, en les trahissant, en les avilissant ! Que de mots grandiloquents pour dire leur admiration des cathédrales dont la plupart du temps ils sont incapables de comprendre le langage ! Leur entreprise est de déconstruction : mais, un jour ou l’autre, ils s’enseveliront eux-mêmes sous des décombres dus à leur mauvaise foi, à leur ignorance volontaire, à leurs désirs néfastes qu’ils imaginent contraints par notre seule existence : je leur souhaite de changer de point de vue parce qu’ils ne sont pas près d’être témoins de notre disparition.

En somme, ils ne méritent que leur mise en quarantaine, rien de plus. Qu’ils rejoignent le vulgus pecus…

  1. Un lecteur docte m’avait un jour envoyé un message pour « m’apprendre » que j’avais tort d’écrire vulgus pecus, qu’il fallait écrire « vulgus pecum ». C’était sans discussion possible. Aujourd’hui, je reprends pecus, m’étant informé sur la justesse du reproche qui m’était fait : il s’avère qu’en réalité on pourrait écrire des deux façons quoique la meilleure serait « vulgus pecus ». Ne pas aller du côté de « vulgum pecum ou pecus » ! Comme depuis mon adolescence j’ai écrit selon cette orthographe, je suis bien aise d’être enfin assuré que, au moins en cela, je n’ai pas accumulé les erreurs…