Inconscients ou menteurs? - France Catholique
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Inconscients ou menteurs?

Traduit par Pierre

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Les tout derniers chantres de la « Révolution Sexuelle » — cet immense marais d’épandage d’égouts, de misère humaine, de destruction de la famille, de passe-temps sordide, et de juristes — ont sans cesse soutenu que la radicale rupture anthropologique jamais subie par l’homme, distinction entre mariage et naissances, et autres simples faits naturels n’aura aucune incidence (aucune, pas de souci…) sur le mariage, les naissances, la famille, la vie en société. À quoi je réponds : « N’avez-vous pas déjà tenu ce langage?» En quoi, précisément, la révolution sexuelle a-t-elle été bénéfique? Parmi ces pseudo-prophéties lesquelles ont-elles ont abouti ? Ils nous ont expliqué que la libéralisation des lois sur le divorce — le « Consentement mutuel » promu sans réfléchir par les « Libertariens » — n’aurait aucune, absolument aucune, conséquence sur la fréquence des divorces. Les nouvelles lois sur le divorce rendraient simplement le divorce moins douloureux pour le couple, et donc pour les enfants. Voici d’excellents effets des « bons » divorces. Miracle de sympathie et de maturité, en grandissant, les enfants seraient heureux d’assister au bonheur de leurs parents. En fait, ils ne sauraient éprouver de bonheur autrement. Nul n’a pris la peine de demander comment les parents pourraient trouver du bonheur dans le chagrin de leurs enfants. Eh bien, les révolutionnaires se sont trompés là-dessus. Ou alors ce sont des menteurs ; aucune autre définition. On nous raconte que « tout le monde le fait », le « le » devenant de plus en plus contraire à la morale et à la nature, fondant ces déclarations sur les recherches menées par ce pédophile et imposteur Alfred Kinsey. Par conséquent, disent-ils, considérer la fornication avec le sourire n’allait rien changer, si ce n’est exempter tout le monde de tout reproche, et permettre de faire ouvertement et honnêtement ce qu’on faisait fautivement et secrètement. En une génération, les rapports entre sexes ont été bouleversés et les filles (et aussi les garçons) qui voulaient pratiquer la vertu de prudence, et même la plus difficile vertu de chasteté, furent « dégradés », rejetés, isolés. Jadis, le cœur d’un garçon bondissait au baiser d’une fille. Désormais, il peut à peine faire semblant d’un peu d’affection à moins que la fille le mène à l’extase. Eh bien, les révolutionnaires se trompaient aussi sur ce sujet. Ou alors, ils mentaient. On nous raconte que la pornographie était un passe-temps innocent pour les gens qui s’y intéressaient. Rien de commun avec la violence. Aucun effet nocif sur la culture. Et facile à tenir hors de portée des enfants. Aucun effet, absolument aucun, pas de souci. Devrai-je ajouter un commentaire ? Ils avaient tort, ou alors, ils mentaient. On nous a dit que la pilule réduirait le nombre d’enfants conçus hors mariage, et que la libéralisation des lois sur l’avortement n’aurait aucune conséquence, soyez bien rassurés, sur le nombre de femmes souhaitant y avoir recours. S.S. Paul VI prévoyait tout autrement dans « Humanae Vitae ». Désormais, aux USA, quarante pour cent des enfants naissent hors mariage, et la plupart grandiront sans logement stable. Et, selon la Cour Suprême elle-même, l’avortement est entré intimement dans la vie des femmes comme une protection contre une grossesse accidentelle survenant en « faisant la chosette », contre quoi il n’y a actuellement aucune perspective de retour en arrière. À nouveau, disons que les révolutionnaires avaient tort. Ou bien, ils mentaient. Je devrais dire qu’ils mentaient « à nouveau », car les preuves qu’ils présentaient devant les tribunaux avaient toujours été l’œuvre de faussaires. Ils racontent que l’initiation sexuelle des petits enfants par de douces et gentilles personnes plus âgées ne leur ferait guère de mal, sauf si les parents intervenaient. Ils avaient oublié quelque temps l’avoir déjà dit, mais maintenant que l’Église Catholique a fait le ménage, ils oublient qu’ils ont oublié, et commencent à chanter la même chanson : çà ne fait pas de mal, aucune inquiétude. Ils se trompaient, ou alors, ils mentaient et mentent encore. Ils prétendent que l’Acte « ERA » [Acte sur l’égalité des Droits], jamais promulgué mais utilisé comme si c’était une loi, n’aboutirait à aucune absurdité telle qu’envoyer les femmes au combat, fermer les Facultés pour étudiants de même sexe, ouvrir des toilettes unisexe, et banaliser l’homosexualité. Rien de tout cela, pas de souci. Erreur, ou bien mensonges. Où avaient-ils raison ? Les relations entre hommes et femmes ont-elles jamais été plus soupçonneuses, plus chargées de colère et de honte ? Selon leurs propres aveux, les Facultés sont des jungles sauvages d’agressions et de viols. Il n’en était pas ainsi avant que les révolutionnaires fassent leur œuvre. Ils prétendaient que l’avortement n’ouvrirait pas la porte à l’euthanasie. Ils sont maintenant contents que l’euthanasie ait abouti, et ils déclarent que l’euthanasie, extinction médicalement assistée, ne mènerait pas à la mort de personnes âgées sans leur consentement. En fait, elle a abouti à la mort de personnes âgées sans leur consentement. Des vieillards agonisent — sans souffrir, dit-on — tous les jours, dans tous le hopitaux du pays. Pas de souci. On nous avait raconté qu’étendre aux couples de même sexe la notion (non pas la réalité, inconcevable, mais le faux-semblant) de mariage n’aurait pas le moindre effet, rien du tout, sur la vie dans le pays. Aucun effet sur ce qu’on enseignerait aux enfants à l’école. Aucun effet sur tous les jeunes se lançant dans un essai contre nature. Aucun effet sur la liberté religieuse. Aucun effet sur la liberté de parole. Aucun effet ne pouvait atteindre de tels domaines car, nous disait-on, le comportement en question était parfaitement naturel, adopté par des gens parfaitement sains. Ce n’était nullement un désordre moral et psychologique, impossible à considérer comme naturel,et ne pouvant être maîtrisé que par la contrainte. Aucune conséquence, absolument aucune, il n’y a pas matière à inquiétude. Et, à propos, si vous n’êtes pas d’accord, disparaissez. En quoi leurs prédictions ont-elles été justifiées ? Pourquoi leur ferions-nous confiance maintenant ? Source : http://www.thecatholicthing.org/2015/04/30/fools-or-liars/